Le cabinet restreint n’est toujours pas parvenu à un accord sur les détails du compromis budgétaire

La grande messe politique de fin novembre, au cours de laquelle le gouvernement De Wever a présenté un accord budgétaire ambitieux, laisse un goût amer. Ce qui semblait être un accord conclu sur le papier s’avère en réalité encore plein de lacunes. Le cabinet restreint s’est réuni à nouveau mercredi matin pour régler ces détails techniques, mais la réunion s’est une nouvelle fois terminée sans résultat.


Principaux renseignements

  • Le cabinet restreint s’est réuni à nouveau ce matin afin de clarifier les points obscurs de l’accord budgétaire
  • Tout comme les semaines précédentes, aucun accord n’a pu être trouvé cette fois-ci non plus sur ces questions en suspens
  • Le cabinet restreint se réunira à nouveau jeudi.

Bien que les grandes lignes du budget pluriannuel soient fixées depuis des semaines, le gouvernement fédéral se heurte à des détails épineux dans son élaboration. L’assainissement prévu de 9,2 milliards d’euros d’ici 2029 reste d’actualité, mais le chemin pour y parvenir est semé d’embûches qui s’avèrent plus complexes qu’initialement prévu.

Mercredi, les vice-premiers ministres n’ont pas réussi à régler définitivement les « détails en suspens ». Il n’y a donc pas eu de fumée blanche à l’issue de la réunion. Ces dernières semaines, le cabinet restreint s’est réuni à plusieurs reprises pour discuter de ces incertitudes, mais sans résultat.

Obstacles

Le gouvernement De Wever avait annoncé un ensemble de mesures claires : une double intervention sur l’indexation des salaires, une augmentation de la TVA sur certains services et biens spécifiques, et un transfert fiscal de l’électricité (réduction des accises) vers les combustibles fossiles tels que le gaz naturel et le mazout (augmentation).

Avant que ces mesures puissent réellement entrer en vigueur, certaines ambiguïtés pratiques doivent être clarifiées. L’une des questions brûlantes concerne les plats à emporter. Alors que la TVA sur les plats à emporter dans le secteur de la restauration augmente, une grande incertitude règne encore sur la manière dont cette mesure doit être appliquée aux supermarchés. Les sushis vendus en supermarché doivent-ils être taxés au même taux que les sushis à emporter ?

Index

En outre, l’inflation vient perturber la planification budgétaire. L’un des piliers centraux de l’accord était le plafonnement de l’indexation des salaires en 2026. Cependant, la réalité économique rattrape les plans politiques. L’index pivot devrait être dépassé plus tôt que prévu par le gouvernement.

De ce fait, le calendrier initial de l’intervention n’est techniquement plus réalisable. Le scénario d’un report d’un an du plafonnement de l’indice est actuellement à l’étude au sein du cabinet restreint. Cela pourrait toutefois avoir des conséquences sur les économies effectives.

Nouvelle tentative jeudi

Jeudi, le cabinet restreint devrait se réunir à nouveau pour faire une nouvelle tentative. Le temps presse, car le gouvernement souhaite transposer ces mesures dans la législation le plus rapidement possible afin de ne pas compromettre les objectifs budgétaires.

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