Le cabinet restreint n’est pas encore d’accord sur les ambiguïtés de l’accord budgétaire

Malgré une longue réunion nocturne, les dirigeants du gouvernement fédéral n’ont pas réussi à aplanir les dernières divergences concernant l’accord budgétaire. Le cabinet restreint s’est séparé vers 2 heures du matin sans parvenir à un accord. Le temps presse, car les délais cruciaux pour faire adopter les modifications législatives en 2026 approchent à grands pas.


Principaux renseignements

  • Le cabinet restreint s’est réuni hier soir pour discuter de la mise en œuvre spécifique de certaines mesures prévues dans l’accord budgétaire.
  • Pour l’instant, les ministres de haut rang se sont séparés sans parvenir à un accord.
  • Le temps presse toutefois, car l’approbation parlementaire est nécessaire rapidement pour que les mesures convenues puissent entrer en vigueur début 2026.

L’accord budgétaire qui a reçu le feu vert la semaine dernière soulève encore de nombreuses questions dans la pratique. Afin de régler ces « détails », le cabinet restreint s’est réuni mardi soir à 18 heures. L’objectif était de finaliser les détails techniques et la mise en œuvre concrète des mesures. Pour l’instant, cette initiative a échoué. Aucun consensus n’a encore été trouvé sur les conditions spécifiques de certaines mesures convenues.

Indice et TVA

Les discussions se concentrent principalement sur la mise en œuvre pratique de certains dossiers sensibles. Bien que les grandes lignes aient été définies, les ministres continuent de buter sur les spécifications relatives aux ajustements de l’indice et aux augmentations prévues du taux de TVA.

« Il reste encore beaucoup de choses à clarifier », a-t-on pu entendre avant la réunion de la nuit dernière. On ne sait pas si un accord est encore loin et sur quoi portaient les désaccords cette nuit. En outre, la date d’une nouvelle réunion n’est pas encore connue.

Course contre la montre pour obtenir l’approbation du Parlement

L’absence d’accord n’est pas sans risque, car le gouvernement est engagé dans une course contre la montre. Plusieurs mesures doivent être prises rapidement afin de mener à bien la procédure juridique et parlementaire dans les délais impartis.

Le plafond d’indexation constitue un obstacle concret. Bien que cette mesure ne doive entrer en vigueur qu’en 2026, le chemin parlementaire est long. Pour que l’intervention soit juridiquement valable à cette date, le Parlement doit en principe donner son accord avant la fin du mois. Il en va de même pour l’impôt sur la plus-value des actifs financiers. Cette taxe, qui fait partie de l’accord estival conclu précédemment par le gouvernement, attend également un cadre législatif définitif qui doit être finalisé ce mois-ci. Le ministre Jan Jambon (N-VA) examine actuellement s’il est encore juridiquement possible d’appliquer ces mesures à partir du 1er janvier 2026.

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