La recherche de plusieurs milliards d’euros à investir dans la défense se poursuit. Le Premier ministre Bart De Wever (N-VA) convoque à nouveau ses vice-premiers ministres à cet effet aujourd’hui. Entre-temps, un accord semble avoir été trouvé sur la clé de répartition de cet argent supplémentaire, mais pas encore sur son contenu exact.
Principaux renseignements
- Le Premier ministre Bart De Wever rencontre à nouveau aujourd’hui ses vice-premiers ministres pour discuter de l’argent supplémentaire à investir dans la défense.
- Quelque 4 milliards d’euros supplémentaires sont demandés cette année pour respecter la norme de l’OTAN.
- S’il existe un accord sur la clé de répartition de ces fonds, l’incertitude demeure quant à leur répartition exacte.
Le gouvernement fédéral souhaite porter les dépenses de défense de notre pays à la norme de l’OTAN, soit 2 pour cent du produit intérieur brut (PIB), dès que possible. C’est nettement plus que les 1,3 pour cent prévus pour 2024. Par conséquent, plus de 4 milliards d’euros sont déjà nécessaires cette année. Dans quatre ans, ce montant atteindra 17,2 milliards d’euros.
C’est pourquoi le gouvernement fédéral se réunit à nouveau aujourd’hui pour déterminer d’où proviendront ces milliards supplémentaires. La semaine dernière, une réunion avec le noyau dur et le ministre de la Défense, Theo Francken (N-VA), n’a pas encore abouti à un accord.
La clé de la répartition
Selon De Standaard, les partis au pouvoir se sont mis d’accord sur la clé de répartition des 4 milliards d’euros nécessaires à la défense cette année. Un tiers de cette somme doit provenir de ressources « temporaires », un tiers de la réorganisation du portefeuille d’investisseurs de l’État et un tiers doit être trouvé de manière structurelle dans le budget.
Pour chacune de ces mesures, cependant, les difficultés sont nombreuses. En effet, le gouvernement procède déjà à de nombreuses coupes sombres. Il n’est donc pas facile de dégager quelque 1,3 milliard d’euros supplémentaires dans le budget. De plus, c’est là que le clivage gauche-droite au sein du gouvernement refait surface. Vooruit et cd&v ne veulent pas toucher davantage à la sécurité sociale. Le MR, quant à lui, est résolument opposé à des impôts supplémentaires, tels qu’un impôt sur la fortune plus strict.
- Les deux premières questions sont liées. Par exemple, il est possible de trouver temporairement de l’argent en vendant des participations dans des entreprises telles que Belfius ou BNP Paribas. Cela a pour conséquence que la Belgique recevra moins de dividendes.
L’échéance?
Il est probable qu’aucun accord ne sera trouvé aujourd’hui. La réunion ne durera pas longtemps et servira surtout à faire le tri entre les différentes opinions des partis de gouvernement.
Pour l’instant, on ne sait pas quand le noyau dur a l’intention de donner un accord sur la défense. À mi-parcours, le gouvernement doit soumettre au parlement le budget complet pour 2025. Un accord avant cette date semble donc logique, même s’il n’est pas acquis d’avance.
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