Le “bureau-bus”, un modèle qui séduit de plus en plus les entreprises

Commencer à travailler sur le chemin du boulot c’est possible, et c’est même un concept de plus en plus en vogue auprès des entreprises. Les travailleurs aussi sont toujours plus nombreux à être séduits par l’idée d’être payé pour faire le trajet depuis la maison jusqu’au bureau.

Si le concept du « bureau-bus » n’est pas neuf, il commence tout doucement à se faire un nom. Il a été développé en 2016 par l’Association professionnelle des Exploitants d’Autobus et d’Autocars de Flandre (BAAV), mais il n’y a à l’heure actuelle que deux véhicules en Belgique qui transportent les cadres de deux entreprises: EY (anciennement Ernst&Young) de Heverlee à Liège et le Colruyt de Gentbrugge à Hal. Ce sont donc 60 travailleurs qui montent à bord quotidiennement pour aller et revenir du bureau. Mais bientôt, ces projets-pilots vont être développés, annonce ce jeudi la Dernière Heure. 

En effet, neuf nouvelles correspondances seront ouvertes dès la rentrée 2018, notamment en Flandre, à Bruxelles et à Liège. Une fois lancées, n’importe quel travailleur de n’importe quelle entreprise pourra les emprunter, dès lors que son employeur a marqué son accord pour financer les trajets. À l’instar des bus déjà en activité, les nouveaux véhicules pourront accueillir 30 personnes. Ils seront équipés de sièges, de tablettes adaptées à la taille des ordinateurs, d’une connexion Wi-Fi et d’une machine à café. 

Dès l’installation à bord, les employés sont rémunérés par leur entreprise et leurs heures de travail commencent à être décomptées. Pour l’employeur, ce système induit donc un coût non négligeable: 500 euros par jour chez Colruyt, précise la DH. Mais les travailleurs en sont largement demandeurs et doivent parfois même se battre pour obtenir un siège. 

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