La semaine dernière, nous nous posions la question de savoir si le bitcoin pourrait à nouveau passer la barre des 40.000 dollars. Voilà qui est chose faite.

Dans l’actu : le bitcoin atteint 41.500 dollars, ce lundi matin.

• L’or numérique a le vent en poupe et a pris encore 5% sur les dernières 24 heures. Depuis le début de l’année, c’est une progression de 146%. Le bitcoin superforme ainsi les marchés financiers : le S&P 500 n’a pris que 20%, le Nasdaq 37%.
• Forcément, la plus grande cryptomonnaie entraine dans son sillage ses petites sœurs. À commencer par l’ether, qui atteint 2.252 dollars. Il faut remonter à mai 2022 pour retrouver pareille performance.

L’essentiel : plusieurs facteurs influencent favorablement le bitcoin et les autres cryptos.

• Les taux longs, et en particulier le taux à 10 ans américain, est redescendu à 4,25% après avoir traîné autour des 5%.
• Ensuite, il y a la perspective d’un assouplissement de la politique monétaire de la Fed, qui est vu comme bénéfique pour les crypto-monnaies comme pour les marchés d’action. L’inflation baisse et l’économie et l’emploi refroidissent aux États-Unis.
• Plus fondamentalement encore, le bitcoin semble retrouvé la confiance des investisseurs, après avoir traversé un long hiver crypto, marquée par la chute de SBF (FTX) et ponctuée par le départ de CZ (Binance).
• Ensuite, la perspective d’ETF’s au comptant liés au bitcoin alimente à la hausse le marché crypto. Car cela ouvrirait le marché des cryptos à un bien plus grands nombres d’investisseurs. C’est en tout cas ce qui est anticipé.
• Le bitcoin est ressuscité autant de fois qu’il n’a été enterré. Et forcément, les crypto-enthousiastes ressortent du bois et voient la plus précieuse des cryptos franchir la barre des 100.000 dollars en 2024. Standard Chartered en fait partie et a réitéré sa déclaration d’avril : la perspective d’un ETF et le halving du printemps 2024 devraient pousser le bitcoin à de nouveaux sommets.
• Pascal Gauthier, CEO de Ledger, interrogé par CNBC, est plus prudent, mais voit clairement « des fondamentaux solides » pour l’année prochaine. « Un rejet total de l’ETF pourrait également faire des ravages dans cette course, donc il faut absolument en tenir compte », nuance-t-il. Tous les regards sont donc tournés vers la SEC.