L’attentat de Nice ne modifie pas le niveau de la menace en Belgique

L’attentat de Nice, en France, qui a coûté la vie à trois personnes, n’a aucune incidence sur le niveau de menace qui pèse sur notre pays, confirme l’Organe de coordination pour l’analyse de la menace (OCAM) ce jeudi soir.

Vers 9 heures ce jeudi matin, une attaque au couteau a eu lieu à l’intérieur et aux alentours de la basilique Notre-Dame de l’Assomption, à Nice. Trois personnes ont été tuées. L’auteur présumé des faits a été blessé par balles par les forces de l’ordre, avant d’être conduit à l’hôpital dans un état d’urgence absolue.

Cette attaque, et une autre à l’ambassade française de Djeddah, en Arabie saoudite, intervient alors que le Moyen-Orient ne cache pas sa colère contre le président Emmanuel Macron, qui a promis que la France ne renoncerait pas aux caricatures du Prophète Mahomet lors d’un hommage rendu au professeur assassiné, Samuel Paty.

Menace moyenne

Suite à cet attentat, l’opération ‘Sentinelle’ de l’armée française va passer de 3.000 à 7.000 militaires pour faire face à la menace terroriste sur le territoire national. Le Premier ministre français, Jean Castex, a également annoncé l’activation de ‘l’état d’urgence attentat’.

Une décision qui n’aura pas, dans l’immédiat, d’effet dans notre pays. Le niveau général de menace en Belgique reste à deux (‘moyenne’). Cela signifie que la menace est jugée peu probable. Pour des raisons de sécurité, l’OCAM ne fournit toutefois jamais d’informations sur les niveaux de menace spécifiques concernant certains lieux sensibles.

Le cabinet de la ministre de l’Intérieur, Annelies Verlinden (CD&V), affirme cependant qu’il y a une ‘préparation accrue autour des intérêts diplomatiques français’. Elle a également fait part de sa sympathie envers le peuple français via Twitter. ‘Ensemble, nous devons résister à tout acte de terrorisme’, a-t-elle écrit.

Plus tôt dans la journée, le Premier ministre, Alexander De Croo (Open Vld), avait déclaré à la Chambre que l’OCAM était en train d’évaluer la situation. Il avait également chargé les services de renseignement et de sécurité de formuler un avis sur base de cette analyse, afin que le gouvernement puisse prendre les mesures nécessaires le cas échéant.

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