Principaux renseignements
- L’Agence européenne de la sécurité aérienne a ordonné l’inspection des moteurs des Airbus A350-1000.
- La directive exige que les compagnies aériennes effectuent des contrôles visuels et des mesures sur les tuyaux de carburant dans un délai de 3 à 30 jours.
- L’AESA prévient que des dommages thermiques non détectés pourraient entraîner un incendie de moteur plus grave s’ils ne sont pas corrigés.
L’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA), l’autorité européenne de régulation de la sécurité aérienne, a ordonné l’inspection des moteurs des Airbus A350-1000 à la suite de l’incendie d’un moteur survenu sur un avion de Cathay Pacific. L’action de l’agence est une mesure de précaution basée sur les enquêtes menées sur le récent incident de Cathay Pacific et sur les inspections effectuées par la suite par la compagnie aérienne.
La directive concerne la plus grande variante de la flotte de biréacteurs A350, l’A350-1000, qui représente 15 pourcent de la flotte totale. Les compagnies aériennes disposent de trois à trente jours pour effectuer des contrôles visuels et des mesures sur les tuyaux de carburant sans qu’il soit nécessaire d’enlever des pièces, à l’exception de celles qui sont endommagées.
Exigences d’inspection
L’incendie du moteur a causé des dommages thermiques au carter du moteur et aux conduits utilisés pour l’inversion de poussée à l’atterrissage.
L’AESA prévient que si cette condition n’est pas détectée et corrigée, elle pourrait conduire à un incendie moteur plus grave.
Réponse du constructeur
L’ordre de l’AESA fait suite à la pression exercée par les régulateurs pour qu’ils prennent des mesures indépendantes, après un renforcement mondial de la surveillance de la sécurité. Alors que les constructeurs fournissent généralement des conseils techniques et des contrôles, les régulateurs peuvent passer outre leurs recommandations et ordonner leurs propres inspections.
Rolls-Royce et Airbus ont fait part de leur coopération avec la directive et s’efforcent de minimiser les perturbations. Les compagnies aériennes ont exprimé leur inquiétude quant à la communication et à la clarté des fabricants et ont demandé plus d’informations sur les avions concernés et la disponibilité des pièces.
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