Principaux renseignements
- L’administration Trump examinera minutieusement les publications sur les médias sociaux pour y déceler des opinions « anti-américaines » dans les demandes d’immigration.
- L’USCIS examinera l’activité des demandeurs sur les médias sociaux pour y déceler des signes d' »activités anti-américaines », des liens avec des organisations terroristes et la promotion d' »idéologies antisémites ».
- Ces mesures s’inscrivent dans une tendance plus large de politiques d’immigration restrictives mises en œuvre par l’administration Trump, notamment la révocation des initiatives en faveur de la diversité, l’interruption des voies d’immigration légales et la construction d’un centre de détention à Guantanamo Bay.
L’administration Trump a annoncé de nouvelles réglementations pour les demandes de citoyenneté et d’immigration qui incluent l’examen des opinions « anti-américaines ».
Contrôler les profils sur les réseaux sociaux
Selon un communiqué des services américains de citoyenneté et d’immigration (USCIS), ces directives actualisées examineront les posts des demandeurs sur les médias sociaux, entre autres, pour y déceler des signes potentiels d' »activités antiaméricaines » ou de liens avec des organisations terroristes. Les instructions mises à jour précisent également que les examinateurs vérifieront si les demandeurs promeuvent des « idéologies antisémites ».
Bien que la déclaration précise que l’activité des médias sociaux sera évaluée selon ces nouveaux critères, il manque une définition claire de ce qui constitue l' »antiaméricanisme ».
Politique migratoire stricte de Trump
Matthew Tragesser, porte-parole de l’USCIS, a souligné que « les opportunités offertes par l’Amérique ne devraient pas être étendues à ceux qui dénigrent notre pays et épousent des idéologies anti-américaines ».
Ces mesures s’inscrivent dans le cadre d’une politique d’immigration très stricte menée par Trump, allant de l’abandon des initiatives en matière de diversité, d’égalité et d’inclusion prises sous le gouvernement précédent à la suppression de l’application « CBP One » qui facilitait les procédures d’immigration légales.
En outre, il a ordonné la construction d’un centre de détention à Guantanamo Bay capable d’accueillir jusqu’à 30 000 immigrants sans papiers, une décision défendue par le secrétaire à la défense Pete Hegseth comme étant un « endroit idéal » pour détenir des migrants.
(ns)

