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L’administration Trump a accidentellement ajouté un journaliste à un chat secret concernant des attaques au Yémen

L’administration Trump a accidentellement ajouté un journaliste à un chat secret concernant des attaques au Yémen
Bonnie Cash/UPI/Bloomberg via Getty Images

Principaux renseignements

  • Les hauts responsables de l’administration Trump ont utilisé une application de messagerie sécurisée, Signal, pour discuter des frappes au Yémen.
  • Le numéro d’un journaliste a été inclus dans la discussion de groupe, ce qui a conduit le Conseil national de sécurité à ouvrir une enquête.
  • L’incident a soulevé des inquiétudes concernant la sécurité des données, la fuite d’informations classifiées et l’utilisation de canaux non approuvés pour des communications militaires sensibles.

De hauts responsables de la sécurité nationale de l’administration Trump, dont le secrétaire à la défense, ont utilisé une application de messagerie sécurisée pour discuter des frappes militaires à venir contre les rebelles houthis au Yémen. Le groupe de discussion, auquel participait le rédacteur en chef de The Atlantic, contenait des détails opérationnels sensibles tels que l’emplacement des cibles, les plans de déploiement des armes et les séquences d’attaque.

Bien qu’il ne soit pas certain que ces informations aient été officiellement classifiées, elles sont généralement gardées confidentielles afin de protéger le personnel et de garantir la sécurité des opérations. Les États-Unis mènent des frappes aériennes contre les Houthis depuis la fin de l’année 2023, après que le groupe a commencé à prendre pour cible des navires commerciaux et militaires en mer Rouge.

Enquête en cours

Quelques heures seulement après que le rédacteur en chef de The Atlantic a reçu des informations sur l’attaque prévue, les États-Unis ont lancé une série de frappes aériennes contre des cibles houthies.

Le Conseil national de sécurité enquête sur la manière dont le numéro d’un journaliste s’est retrouvé dans le groupe de discussion Signal, qui comprenait des hauts fonctionnaires tels que le vice-président et le secrétaire à la défense.

Préoccupations au sein du gouvernement

Le secrétaire à la défense, Hegseth, a été critiqué pour son rôle dans l’incident, certains mettant en doute ses compétences et soulignant ses inquiétudes quant à la divulgation d’informations classifiées. Le vice-président Vance a émis des réserves sur le moment choisi pour l’opération, citant les répercussions économiques potentielles et suggérant un délai pour permettre la diffusion de messages publics et l’analyse.

L’utilisation de Signal par des hauts fonctionnaires pour discuter de plans militaires sensibles a soulevé des questions sur la sécurité des données et les canaux appropriés pour de telles communications.

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