Principaux renseignements
- Les contrats à terme de mai sur le pétrole brut ont augmenté plus de 1,3 pour cent lundi.
- Les États-Unis ont mené des frappes aériennes ciblant les positions des Houthis au Yémen, faisant au moins 53 victimes.
- Les attaques des Houthis contre les voies maritimes ont entraîné une campagne militaire américaine coûteuse et perturbé le commerce mondial.
Les contrats à terme de mai sur le pétrole brut (Brent et WTI) ont augmenté plus de 1,3 pour cent lundi, stimulés par la promesse des États-Unis de poursuivre l’action militaire contre les Houthis au Yémen. Cet engagement intervient après que les États-Unis ont mené des frappes aériennes ciblant les positions des Houthis, qui ont fait au moins 53 victimes selon le ministère de la santé dirigé par les Houthis. Il s’agit de la plus grande opération militaire américaine au Moyen-Orient depuis l’investiture du président Trump.
Les récentes attaques des Houthis contre les voies maritimes de la mer Rouge ont perturbé le commerce mondial et provoqué une campagne militaire américaine coûteuse axée sur l’interception des missiles et des drones. Les prix du pétrole avaient connu une légère hausse la semaine précédente, mettant fin à un déclin de trois semaines alimenté par les inquiétudes concernant un ralentissement potentiel de l’économie mondiale, exacerbé par l’escalade des tensions commerciales entre les États-Unis et d’autres pays.
Impact de l’escalade des tensions commerciales
Les analystes financiers de Goldman Sachs ont revu à la baisse leurs projections de prix du pétrole, citant le ralentissement anticipé de la croissance économique aux États-Unis en raison des droits de douane mis en œuvre par l’administration Trump sur des pays tels que la Chine, le Mexique et le Canada. Les analystes ont prédit une diminution de la croissance de la demande de pétrole et une offre excédentaire de la part de l’OPEP+ et de ses alliés par rapport aux prévisions précédentes. La confiance des consommateurs aux États-Unis est tombée à un niveau proche de son plus bas niveau en deux ans et demi en mars, accompagnée d’une hausse des prévisions d’inflation alimentée par les craintes que les tarifs douaniers de Trump ne fassent grimper les prix et n’aient un impact négatif sur l’économie.
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