L’absence qui fait grincer des dents : Charles Michel ne s’expliquera pas devant le Parlement européen, parce qu’il a un lumbago…

  • L’atmosphère était déjà tendue à Strasbourg. De nombreux députés du Parlement européen avaient préparé des questions pointues pour le président du Conseil européen, Charles Michel. Ce dernier a annoncé son départ anticipé de son poste pour participer aux élections européennes, avant de prêter serment en tant que député européen.
  • Par ailleurs, des interrogations critiques concernant le rôle que pourrait jouer la Hongrie lui étaient également adressées. Si Michel quitte son poste prématurément et qu’aucun successeur n’est désigné, c’est Viktor Orbán qui prendrait la relève pour mener les sommets européens. En effet, après la Belgique et De Croo, c’est au tour de la Hongrie de reprendre la présidence tournante de l’UE.
  • Cette perspective a provoqué l’ire de nombreux diplomates européens et membres du Parlement. Les interrogations se multiplient : Michel privilégie-t-il son poste et l’Europe, ou ses propres intérêts ? La question se fait de plus en plus insistante. D’aucuns se demandent s’il ne serait pas plus judicieux qu’il démissionne immédiatement de son poste actuel, plutôt que de l’utiliser comme un tremplin pour une campagne électorale durant encore quelques mois.
  • Cependant, Michel ne se rendra pas à Strasbourg. Il souffre de vives douleurs dorsales, diagnostiquées comme une « lombalgie aiguë », d’après un porte-parole de Michel cité par Politico. Reste à déterminer si cette absence n’accentuera pas davantage ses problèmes politiques.
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