Les viandes transformées seraient responsables de 34.000 morts de cancer dans le monde chaque année, alertait l’Organisation mondiale de la santé en 2015. Une journaliste du Guardian a décidé de revenir sur l’info pour dénoncer les risques liées au bacon, au jambon, au salami et autres charcuteries.
Le lard hypodermique, cette graisse située sous la peau du cochon, est un danger pour celui qui en consomme trop souvent.
En 2015, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a établit un lien direct entre la viande transformée et le cancer colorectal. Un avertissement qui s’applique autant au bacon qu’au salami italien, au chorizo espagnol ou encore à la bratwurst allemande. Puisque les avertissements s’oublient en trois ans, il est bon de rappeler quelques chiffres.
18% de risques en plus
Ingurgiter 50 grammes de viande transformée par jour augmenterait de 18% le risque d’attraper un cancer du côlon. 50 grammes, cela représente l’équivalent de quelques tranches de bacon ou d’un hot-dog.
On recense 34.000 décès liés à un cancer chaque année qui seraient causés par une trop grande consommation de viande. Selon le centre Cancer Research UK (CRUK),8.800 cas de cancer pourraient être évités chaque année si une attention plus grande était accordée à cette consommation. 8.800, c’est quatre fois le nombre de personnes tuées chaque année sur les routes du Royaume-Uni.
En Belgique, le cancer colorectal « fait partie du top 3 des cancers les plus fréquents en Belgique, tant chez l’homme que chez la femme », écrit la Fondation contre le cancer qui précise que le lien entre « la consommation de viande rouge, de viande préparée et de charcuterie » et « le cancer colorectal est (…) clairement établi ».