La Turquie déploie un avion AWACS en Lituanie en raison des inquiétudes concernant l’espace aérien de l’OTAN


Principaux renseignements

  • La Turquie a déployé un avion AWACS en Lituanie pour renforcer la sécurité de l’espace aérien de l’OTAN à la suite des incursions de drones russes dans l’espace aérien des États membres.
  • Les membres de l’OTAN considèrent ces violations de l’espace aérien comme des provocations délibérées destinées à mettre à l’épreuve les capacités de réaction de l’Alliance.
  • La Turquie cherche à maintenir des canaux de communication ouverts avec toutes les parties impliquées dans le conflit.

La Turquie a envoyé un avion de détection lointaine et de contrôle (AWACS) en Lituanie pendant plusieurs jours en réponse aux récentes violations de l’espace aérien par des drones russes. Ce déploiement s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par l’OTAN pour renforcer la sécurité le long de la frontière orientale de l’Europe. Plusieurs États membres de l’OTAN, dont la Lituanie, l’Estonie, le Danemark et la Pologne, ont signalé des incursions de drones ou d’avions de combat russes dans leur espace aérien.

Déploiements de l’OTAN

Ces avions AWACS sont équipés de systèmes radar avancés qui peuvent détecter des objets volant à basse altitude, notamment des drones, qui échappent souvent aux radars au sol. Ce déploiement fait suite à des incidents récents au cours desquels la Pologne a abattu certains drones russes. Le parlement lituanien a également accordé récemment à ses forces armées le droit d’abattre tout drone non autorisé qui violerait son espace aérien.

Les responsables occidentaux estiment que ces violations de l’espace aérien sont des provocations délibérées visant à évaluer l’état de préparation et les capacités de réaction de l’OTAN. L’Estonie et la Pologne ont toutes deux demandé officiellement des consultations avec les autres membres de l’OTAN en vertu de l’article 4 du traité, qui prévoit une discussion collective lorsqu’un pays membre estime que son intégrité territoriale ou sa sécurité est menacée.

La Turquie joue les équilibristes

La Turquie, membre clé de l’OTAN et deuxième force militaire de l’alliance, entretient des relations complexes tant avec la Russie qu’avec l’Occident. Si la Turquie a condamné l’invasion de l’Ukraine par la Russie et fourni à Kiev une aide militaire, elle a choisi de ne pas participer aux sanctions occidentales contre Moscou. Cet équilibre, selon Ankara, permet à la Turquie de maintenir des canaux de communication ouverts avec les deux parties impliquées dans le conflit.es arising from your failure to do so.

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