La Turquie cherche à renforcer sa coopération avec les États-Unis dans les domaines de l’énergie et de la défense


Principaux renseignements

  • La Turquie cherche à resserrer ses liens avec les États-Unis dans les domaines de l’énergie, de la défense et de la diplomatie.
  • L’objectif est d’améliorer les relations, qui sont mises à rude épreuve par des désaccords antérieurs sur les achats d’armes russes et des points de vue divergents sur le conflit en Syrie.
  • La Turquie a l’intention de diversifier ses sources d’énergie en augmentant ses importations de gaz naturel liquéfié américain, tout en continuant à dépendre de la Russie pour une part importante de son approvisionnement en gaz.

La Turquie cherche à renforcer ses liens avec les États-Unis dans plusieurs secteurs, notamment l’énergie et la défense, selon Bloomberg. Des projets sont en cours pour de nouveaux accords énergétiques avec les États-Unis dès la semaine prochaine. Ces accords pourraient comporter des engagements de la part de la Turquie d’augmenter ses achats de gaz naturel liquéfié américain. Le président turc Recep Tayyip Erdogan espère également rencontrer Donald Trump lors de la prochaine Assemblée générale des Nations Unies à New York.

Diplomatie et commerce

Cette initiative diplomatique et commerciale intervient alors que la Turquie cherche à améliorer ses relations avec les États-Unis après des années de tensions liées à l’acquisition d’armes russes et à des perspectives divergentes sur la guerre civile syrienne. La démarche s’aligne sur les efforts de Trump pour persuader les alliés de l’OTAN, dont la Turquie, de cesser d’acheter du pétrole russe.

Bien que la Turquie fournisse des drones et des obus d’artillerie à l’Ukraine, le pays est devenu un important importateur de pétrole brut russe. Erdogan a choisi de ne pas imposer de sanctions à la Russie et a activement poursuivi les négociations de paix entre les factions belligérantes.

Portefeuille énergétique équilibré

La Turquie maintient un portefeuille énergétique équilibré. Si la Russie reste le principal fournisseur de gaz, représentant environ 41 pour cent des importations l’année dernière, les États-Unis sont devenus sa principale source d’approvisionnement par voie maritime.

Les livraisons américaines ont presque doublé depuis 2020 et devraient encore augmenter après une série d’accords conclus lors d’une récente conférence. Au cours de cet événement, le ministre de l’Énergie Alparslan Bayraktar a également engagé des discussions sur le GNL avec d’importantes compagnies pétrolières et gazières américaines telles que ConocoPhillips et Chevron Corp.

Coopération dans le domaine de l’énergie nucléaire

Dans le secteur de l’énergie nucléaire, la Turquie s’en remet à la Russie pour la construction de sa première centrale électrique tout en invitant des entreprises américaines à participer à des projets impliquant de petits réacteurs modulaires. Ces réacteurs offrent des délais de construction plus rapides que les installations traditionnelles, mais ne sont pas encore très répandus. (uv)

Suivez également Business AM sur Google Actualités

Si vous souhaitez accéder à tous les articles, abonnez-vous ici!

Plus