Après le Brabant Wallon, Namur et Liège, Georges-Louis Bouchez, président du MR, a présenté hier les listes de son parti à Bruxelles, juste avant de devenir papa, cette nuit. Avec une surprise de taille.
- Comme attendu, la liste fédérale à Bruxelles est emmenée par Sophie Wilmès (MR), extrêmement populaire. L’ancienne Première ministre est en tête des sondages depuis plusieurs mois. Michel De Maegd, ancien journaliste chez RTL-TVi et actuel député fédéral, occupera la deuxième place.
- La troisième place, toujours non dévoilée, suscite de nombreuses spéculations. Le MR envisage de présenter un candidat surprenant, un « lapin blanc », dans l’optique d’obtenir cinq sièges à la Chambre. Ils espèrent y parvenir en s’alliant avec l’Open Vld pour constituer une liste commune.
- « Dans le cas contraire, nous risquions tous les deux de perdre. Il est donc logique que nous nous donnions la main », déclare un haut responsable de l’Open Vld.
- Alexia Bertrand, passée du MR à l’Open Vld, et capable d’attirer un grand nombre de votes de préférence, a finalement accepté la quatrième place sur la liste commune pour la Chambre, apprend-on.
- Une opportunité rendue possible par la surprise du chef. Car Hadja Lahbib, actuelle ministre des Affaires étrangères, doit se contenter de la deuxième place sur la liste régionale, derrière David Leisterh, alors qu’elle était pressentie au fédéral. Ce dernier, proche de Bouchez, s’est autoproclamé candidat à la ministre-présidence de la Région bruxelloise.
- Le duo aura fort à faire face au PS d’Ahmed Laaouej et à Ecolo de Zakia Khattabi. Les libéraux ont élevé la Région de Bruxelles-Capitale au rang de priorité, visant à s’intégrer dans les coalitions gouvernementales.
- PS et Ecolo cherchent à exclure les libéraux. Mais le MR voit dans sa collaboration avec l’Open Vld une opportunité : Sven Gatz (Open Vld), figure influente à Bruxelles, a déclaré vouloir unir son destin à celui de Leisterh pour intégrer le gouvernement bruxellois.
- On rappellera toutefois qu’une initiative similaire en 2019 n’avait duré que quelques jours avant que Gatz ne casse son « alliance » avec le MR pour rejoindre le gouvernement bruxellois sans eux.