Principaux renseignements
- BII, l’institution britannique de financement du développement, investit 150 millions de dollars (130 millions d’euros) en Afrique du Sud pour le financement de la transition énergétique.
- Ce financement aidera les entreprises africaines à adopter des technologies et des pratiques plus propres afin de réduire leur empreinte carbone.
- L’investissement souligne la nécessité de ne plus se concentrer uniquement sur les projets d’énergie renouvelable, mais plutôt sur des initiatives soutenant l’adaptation au climat et la transition des communautés loin de la dépendance au charbon.
British International Investment (BII), l’institution britannique de financement du développement, fait ses premiers pas dans le financement de la transition énergétique en s’engageant à hauteur de 150 millions de dollars (130 millions d’euros). Ce financement sera fourni à la société sud-africaine FirstRand et acheminé par l’intermédiaire de ses banques d’affaires, RMB et FNB. L’objectif est d’aider les entreprises africaines à réduire leur empreinte carbone en adoptant des technologies plus propres et en mettant en œuvre des pratiques moins émettrices de carbone.
Financement de la transition
Les prêts de financement de la transition sont conçus pour aider les industries à fortes émissions à modifier leurs opérations plutôt que de limiter leur accès au capital. Cette approche reconnaît la nécessité d’un changement progressif vers la durabilité.
Si l’Afrique du Sud a fait des progrès pour attirer des financements liés au climat, avec une moyenne annuelle estimée à 188 milliards de rands (9,5 milliards de d’euros) levés en 2022-23, un important déficit de financement subsiste. Le pays a besoin de 500 milliards de rands (25,1 milliards d’euros) par an pour atteindre ses objectifs climatiques, ce qui laisse un déficit potentiel de plus de 300 milliards de rands (15,1 milliards d’euros).
Changement d’orientation
Actuellement, une grande partie des fonds est consacrée à des projets d’énergie renouvelable tels que les parcs éoliens et solaires. Cependant, il est nécessaire d’augmenter les investissements dans des initiatives qui aident les communautés à s’adapter au changement climatique et à s’affranchir de la dépendance au charbon. Les institutions nationales, en particulier les banques commerciales, sont les principaux bailleurs de fonds privés, contribuant à près de 60 pour cent du financement total pour le climat.
Stephen Priestley, directeur général de BII, a souligné l’importance de cet investissement : « Il s’agit d’une étape cruciale dans notre stratégie visant à accélérer la décarbonisation là où elle est la plus importante.
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