Principaux renseignements
- La Serbie prévoit de renouveler un accord gazier de trois ans avec la Russie pour 2,5 milliards de mètres cubes par an.
- La Serbie fait face à la pression de l’UE et des États-Unis pour imposer des sanctions à la Russie, mais continue d’importer du gaz russe.
- Le monopole pétrolier serbe, NIS, cherche à obtenir une dérogation aux sanctions américaines qui menacent son approvisionnement en pétrole brut.
La compagnie nationale de gaz de Serbie, Srbijagas, prévoit de signer le mois prochain un accord de trois ans avec la Russie pour l’importation de 2,5 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an.
Actuellement, la Serbie est approvisionnée quotidiennement à hauteur de 2,5 millions de mètres cubes par l’Azerbaïdjan et de 9,5 millions de mètres cubes supplémentaires par la Russie. L’unique installation de stockage de gaz du pays contient 780 millions de mètres cubes, avec la capacité d’augmenter cette quantité de 200 millions de mètres cubes par le biais d’une installation en Hongrie si nécessaire.
Position de la Serbie
Bien qu’elle cherche à adhérer à l’Union européenne, la Serbie reste l’un des rares pays d’Europe à acheter du gaz naturel russe. La Serbie refuse pour l’instant de mettre en œuvre les sanctions de l’Union européenne contre la Russie, malgré la pression exercée par les nations occidentales en réponse à l’invasion de l’Ukraine.
Le monopole pétrolier du pays, NIS, majoritairement contrôlé par Gazprom Neft et Gazprom, sollicite une septième dérogation afin de repousser l’entrée en vigueur des sanctions américaines qui menacent son approvisionnement en pétrole brut. Plus tard dans la journée, le président Aleksandar Vucic rencontrera le secrétaire d’État américain Marco Rubio pour discuter, entre autres, des tarifs douaniers et des sanctions à l’encontre de NIS. (jv)
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