La Russie rejette les troupes étrangères comme garantie de sécurité pour l’Ukraine


Principaux renseignements

  • La Russie rejette l’idée que des troupes étrangères puissent garantir la sécurité de l’Ukraine.
  • Moscou souligne que le cadre des pourparlers d’Istanbul de 2022 est la base préférée pour les négociations de paix.
  • Les détails techniques et les questions de moindre importance doivent être résolus avant que des négociations de haut niveau puissent avoir lieu entre la Russie et l’Ukraine.

La Russie maintient que les troupes étrangères ne peuvent pas garantir la sécurité de l’Ukraine et insiste sur le cadre d’Istanbul 2022 comme base des négociations de paix. Bien que 26 pays se soient récemment engagés à offrir à l’Ukraine des garanties de sécurité pour l’après-guerre, y compris la présence éventuelle de forces internationales, le Kremlin n’est pas d’accord. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré sans équivoque que les contingents militaires étrangers, en particulier ceux d’Europe et d’Amérique, ne peuvent fournir de garanties de sécurité acceptables pour l’Ukraine.

Peskov a réitéré la position de la Russie lors du Forum économique oriental de Vladivostok, affirmant que les garanties de sécurité nécessaires sont déjà décrites dans le cadre des pourparlers de paix d’Istanbul de 2022. Cette proposition envisageait que l’Ukraine renonce à ses aspirations à l’OTAN et adopte un statut neutre et non nucléaire en échange de garanties de sécurité de la part de grandes puissances telles que les États-Unis, la Russie, la Chine, la Grande-Bretagne et la France.

Tout en reconnaissant les discussions en cours avec Kiev, Peskov a laissé entendre que des réunions de haut niveau étaient prématurées. Il a souligné la nécessité de régler de nombreux détails techniques et des questions de moindre importance avant de passer à des négociations de haut niveau. Le niveau actuel de représentation dans les pourparlers est jugé suffisant par Moscou. Malgré les efforts déployés par des acteurs internationaux tels que l’ancien président américain Donald Trump pour négocier un accord de paix, la guerre ne montre aucun signe d’apaisement après plus de trois ans de conflit depuis le début de l’offensive russe en février 2022.

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