Principaux renseignements
- Les modules obligatoires de propagande du Kremlin consommeront 1 300 heures du programme scolaire.
- Les élèves âgés de 14 à 17 ans doivent participer à des camps d’entraînement militaire sous peine d’amendes pour « discréditer l’armée ».
- Le programme d’études remanié comprend un cours intitulé « Fondements de la sécurité et de la défense », qui couvre les forces armées, l’armement et la technologie militaire.
Le système éducatif russe subit une transformation substantielle, marquée par un accent accru sur l’endoctrinement militaire. Ce changement comprend l’expansion des heures obligatoires consacrées aux modules de propagande du Kremlin au sein des écoles.
À partir de cette année scolaire, ces modules, conçus pour préparer les enfants à la guerre, occuperont une part importante du programme, totalisant 1 300 heures sur les 11 000 heures d’enseignement possibles. Les élèves âgés de 14 à 17 ans devront également participer à des camps d’entraînement militaire. Les parents qui choisissent de ne pas se conformer à ces directives risquent de se voir infliger des amendes sous l’accusation de « discréditer l’armée », selon les médias russes.
Endoctrinement militaire
L’un de ces modules, intitulé « Formation militaire. Fondamentaux des connaissances militaires », vise à doter les enfants des compétences et des connaissances nécessaires au combat. Cette évolution vers la militarisation coïncide avec l’introduction d’un programme scolaire remanié axé sur la défense. Le cours précédemment intitulé « Sécurité des personnes » pour les élèves de terminale a été rebaptisé « Fondements de la sécurité et de la défense. »
Ce nouveau cours approfondit des sujets tels que les forces armées, l’armement et la technologie militaire.
Inquiétudes sur les intentions de la Russie
Ces développements soulèvent des inquiétudes quant aux intentions de la Russie et suggèrent que le pays pourrait se préparer à un conflit prolongé. L’importance accrue accordée à la formation militaire dans les écoles indique une possible pénurie de main-d’œuvre au sein de l’armée russe.
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