La République tchèque conteste le système d’échange de quotas d’émission de l’UE


Principaux renseignements

  • Le gouvernement tchèque s’oppose au système d’échange de quotas d’émission ETS2 proposé par l’UE.
  • Les fonctionnaires tchèques estiment que l’ETS2 pourrait avoir un impact négatif sur leur capacité à rivaliser au niveau mondial avec des pays comme la Chine et les États-Unis.
  • La République cherche à obtenir le soutien d’autres États membres de l’UE pour démanteler l’ETS2.

Le nouveau gouvernement tchèque, dirigé par le Premier ministre Andrej Babis, adopte une position ferme contre le système d’échange de quotas d’émission proposé par l’Union européenne, l’ETS2. Ce système de nouvelle génération, destiné à réduire les émissions de carbone dans les secteurs du bâtiment et des transports à partir de 2028, fait partie de l’initiative plus large de l’Union européenne concernant le « Green Deal ».

Inquiétudes sur l’impact économique

Le ministre tchèque de l’industrie, Karel Havlicek, a exprimé ses inquiétudes quant au fait que l’ETS2 pourrait avoir un impact négatif sur la compétitivité industrielle de la République tchèque en faisant grimper les coûts de l’énergie. Il affirme que le pays doit rester compétitif sur la scène mondiale, en particulier face à des puissances économiques comme la Chine et les États-Unis.

L’opposition du gouvernement tchèque à l’ETS2 ouvre la voie à un conflit potentiel avec l’UE. Il cherche activement à obtenir le soutien d’autres États membres pour démanteler le système, en invoquant les charges économiques potentielles qu’il représente. (jv)

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