La politique de la Banque centrale européenne divisée sur l’impact de la baisse


Principaux renseignements

  • Les décideurs politiques sont divisés quant à l’impact de la récession imminente sur l’inflation.
  • Certains analystes donnent la priorité à la lutte contre l’inflation, tandis que d’autres s’inquiètent d’une éventuelle récession.
  • Ce désaccord pourrait influencer les messages entourant les futures décisions en matière de taux d’intérêt, mais il est peu probable que ce désaccord influe sur la décision de politique monétaire de septembre.

Les décideurs de la Banque centrale européenne sont divisés sur l’impact probable de la récession imminente sur l’inflation, ce qui crée une incertitude sur les décisions futures en matière de taux d’intérêt. Certains analystes s’inquiètent d’une récession potentielle, tandis que d’autres donnent la priorité à la lutte contre l’inflation qui reste élevée.

Les décideurs politiques minoritaires estiment que l’affaiblissement de l’économie et les risques accrus de récession nécessitent une approche plus agressive en matière de réduction des taux d’intérêt. Ils estiment que ces mesures permettraient d’atténuer les pressions déflationnistes qui pourraient résulter de la baisse de l’emploi et de la consommation. L’inflation, qui a déjà ralenti à 2,2 pourcent, devrait repartir à la hausse dans les mois à venir.

Perspectives du marché

La faction dominante des décideurs politiques maintient cependant que la performance économique réelle est plus forte que ne le suggèrent les enquêtes et que la consommation et le tourisme restent robustes. Ils affirment que l’inflation est principalement due aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement et qu’elle devrait finir par se résorber naturellement.

Risques potentiels de récession

Le débat porte sur le timing et l’ampleur des futurs ajustements des taux d’intérêt. Alors que certains préconisent des réductions progressives, d’autres soutiennent que la banque centrale devrait en priorité ramener l’inflation à son objectif de 2 pourcent. Il est peu probable que ce désaccord influe sur la décision de politique monétaire de septembre, mais il pourrait éventuellement façonner le message entourant la prochaine réunion d’octobre.

Perspectives des économistes

Les économistes restent divisés sur les perspectives, certains s’inquiétant de la possibilité d’une récession en Europe, exacerbée par la faiblesse de la demande chinoise et l’instabilité politique. D’autres conservent un optimisme prudent, évoquant une croissance continue, bien que maigre.

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