Les consommateurs européens sont prêts à changer leurs habitudes alimentaires et à choisir davantage de produits à caractère plus durable. A la seule condition que l’achat de ces produits devienne plus facile, selon une étude du Bureau Européen des Unions de Consommateurs (Beuc) auprès des consommateurs de onze pays européens.
L’accent est mis sur des prix plus attractifs, une meilleure information et un plus grand nombre d’options proposées.
Substituts de viande
La recherche a montré que les consommateurs sous-estiment souvent l’impact de leurs propres habitudes alimentaires sur l’environnement. D’autre part, la plupart des consommateurs se sont avérés conscients de l’impact écologique du comportement alimentaire général de l’humanité.
Deux personnes interrogées sur trois aimeraient modifier leur alimentation pour réduire la pression sur l’environnement. L’étude a révélé que le niveau des prix, le manque de connaissances, le manque de clarté des informations et un choix limité d’options durables étaient les principaux obstacles à la transition vers une habitude alimentaire plus durable.
Les chercheurs ont également découvert qu’un peu plus de 40 % des consommateurs affirment avoir réduit ou arrêté la consommation de viande rouge pour des raisons écologiques. Cependant, il est également apparu que les consommateurs ne s’intéressent guère aux insectes ou à la viande de laboratoire. Les hamburgers de légumes et la nourriture végétarienne traditionnelle sont cependant plus populaires.
Environnement
Selon Monique Goyens, directrice générale du Beuc, l’étude montre que le gouvernement et l’industrie devront faire les efforts nécessaires pour supprimer les obstacles existants aux choix alimentaires durables.
‘La plupart des consommateurs sont prêts à changer leurs habitudes alimentaires’, explique Goyens. ‘Mais un certain nombre d’efforts doivent être faits pour y parvenir. Une telle politique peut avoir un impact important. La nutrition est l’activité qui a le plus grand impact environnemental sur les ménages européens, suivie par le logement et la mobilité.’
Dans presque tous les pays, le niveau des prix a été le principal obstacle à la popularité des options alimentaires durables.
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