La N-VA souhaite rompre avec les Conservateurs et réformistes européens (ECR), son groupe parlementaire européen. Elle pourrait maintenant avoir une raison supplémentaire de le faire : l’arrivée du parti français d’extrême droite Reconquête.
- Une annonce marquante ce mercredi dans le magazine français Le Point. Le parti d’extrême droite français Reconquête va rejoindre le groupe parlementaire européen des Conservateurs et réformistes européens (ECR).
- Ce parti compte des noms connus. Son fondateur est le polémiste Eric Zemmour. Sa tête de liste aux élections européennes est Marion Maréchal-Le Pen, la nièce de Marine Le Pen. Elle souhaite participer aux élections et rejoindre ensuite l’ECR, où siège actuellement la N-VA.
- L’alliance de Reconquête se fait principalement avec Fratelli d’Italia de la Première ministre italienne Giorgia Meloni, qui est également d’extrême droite, mais qui n’est pas dans le même camp que le Vlaams Belang, le PVV de Geert Wilders ou le Rassemblement National de Marine Le Pen.
- Meloni vise à faire de l’ECR la troisième plus grande faction au Parlement européen. Mais pour la N-VA, il devient de plus en plus difficile de rester dans ce groupe, alors que le parti espagnol d’extrême droite Vox en est déjà membre. Johan Van Overtveldt (N-VA) et ses collègues rêvent de rejoindre après les élections le Parti populaire européen, actuellement le plus représenté au sein du Parlement.
