La N-VA privilégie l’aide humanitaire à la reconnaissance de la Palestine


Principaux renseignements

  • La N-VA donne la priorité à la crise humanitaire à Gaza plutôt qu’à la reconnaissance de la Palestine en tant qu’État.
  • Van Peel préconise des pressions et des sanctions européennes contre Israël pour résoudre le conflit.
  • Tout en condamnant la violence à Gaza, elle fait la distinction entre la lutte contre le Hamas et les méthodes actuelles d’Israël.

Alors que la liste des pays reconnaissant la Palestine comme un État s’allonge, le parti N-VA estime que cette étape est prématurée. La présidente de la N-VA, Valerie Van Peel, souligne que des négociations doivent d’abord avoir lieu pour établir deux États : l’un pour la Palestine et l’autre pour Israël, reconnus par les nations arabes. Elle reconnaît le désir de reconnaissance, mais déplore l’absence de progrès dans ces négociations.

Priorité à l’aide humanitaire

Malgré les appels croissants des partenaires de la coalition Vooruit, CD&V et Les Engagés en faveur de la reconnaissance de la Palestine, Van Peel donne la priorité à la crise humanitaire à Gaza. Elle plaide pour des solutions impliquant des sanctions et garantissant que l’aide parvienne à ceux qui en ont besoin, arguant que la reconnaissance devrait suivre ces étapes cruciales. Van Peel critique ce qu’elle perçoit comme une « politique de perception » autour de la question, soulignant la complexité de la situation et insistant sur la nécessité d’actions concrètes plutôt que de gestes symboliques.

Plaidoyer pour une pression européenne

Répondant aux appels à une position plus ferme contre la violence à Gaza, Van Peel souligne la nécessité d’une pression et d’une action européennes. Tout en plaidant pour des sanctions, elle reconnaît les complexités que cela implique, nécessitant l’unanimité au niveau européen pour certaines mesures. Elle s’engage à collaborer avec les pays partageant les mêmes idées pour faire avancer les choses dans les semaines à venir.

Van Peel reconnaît que le gouvernement fédéral ne dispose pas de tous les outils nécessaires à une action immédiate. Elle rejette une éventuelle reconnaissance de la Palestine, telle que proposée par le président français Emmanuel Macron, comme étant irréalisable à l’heure actuelle.

Condamner la violence tout 

Tout en condamnant les actions d’Israël à Gaza, Van Peel fait la différence entre l’élimination du Hamas et les méthodes actuellement employées. Elle exprime sa vive désapprobation à l’égard de la violence actuelle tout en affirmant la nécessité de faire face à la menace posée par le Hamas.

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