Principaux renseignements
- Seuls 49 pour cent des Belges interrogés pensent que 2026 sera meilleure que 2025.
- La France arrive en tête du classement, suivie du Japon. La Belgique occupe la troisième place.
- Les préoccupations économiques dominent, avec un rôle important pour l’intelligence artificielle et l’économie mondiale.
Une récente enquête mondiale menée par Ipsos révèle un manque d’optimisme considérable parmi la population belge pour l’année à venir. Alors que la moyenne mondiale est de 71 pour cent, seuls 49 pour cent des Belges interrogés pensent que 2026 sera meilleure que 2025. Cela place la Belgique à l’avant-dernière place mondiale en termes d’attentes pour l’avenir.
Pessimisme à l’égard de l’année en cours
Le pessimisme s’étend également à l’évaluation de l’année en cours. 69 pour cent des Belges estiment que 2025 a été une mauvaise année pour leur pays. Cela représente une augmentation de 6 pour cent par rapport à l’année précédente. En outre, 51 pour cent indiquent également que 2025 a été une mauvaise année pour eux-mêmes et leur famille.
En tête de liste, la France, où « seulement » 66 pour cent des personnes interrogées ne sont pas satisfaites de l’année dans leur pays. Le taux de satisfaction personnelle y est également légèrement meilleur, avec seulement 45 pour cent des personnes interrogées déclarant que l’année a été mauvaise pour elles-mêmes.
Inquiétudes économiques
En ce qui concerne les perspectives pour 2026, les préoccupations économiques continuent de prédominer. Seuls 49 pour cent des Belges sont optimistes et pensent que 2026 sera une meilleure année que 2025. La Belgique fait ainsi partie des pays les moins optimistes (avec le Japon et la France).
Sur le plan économique, 72 pour cent s’attendent à ce que l’économie mondiale ne soit pas plus forte en 2026 qu’en 2025. En outre, 44 pour cent pensent que la Belgique sera en récession en 2026. Seuls 32 pour cent s’attendent à ce que leur revenu disponible en 2026 soit supérieur à celui de 2025.
L’intelligence artificielle joue également un rôle important. 67 pour cent prédisent que l’IA entraînera des pertes d’emplois. Seuls 29 pour cent pensent qu’elle créera au contraire de nouveaux emplois. (jv)
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