Principaux renseignements
- La ministre de l’Asile et de la Migration, Anneleen Van Bossuyt (N-VA), recherche le soutien de l’UE pour le retour des ressortissants afghans résidant illégalement en Belgique et ayant un casier judiciaire.
- Elle estime qu’une approche diplomatique pragmatique avec le régime actuel en Afghanistan est nécessaire pour faciliter ces retours.
- Van Bossuyt souhaite former une coalition au sein de l’UE en faveur de mesures de rapatriement organisées et énergiques.
La ministre de l’Asile et de la Migration, Anneleen Van Bossuyt (N-VA), demande le soutien de l’Europe pour faciliter le retour des ressortissants afghans résidant illégalement en Belgique et ayant un casier judiciaire. Elle souligne la nécessité d’une approche diplomatique pragmatique à l’égard du régime actuel en Afghanistan.
Approche européenne
Van Bossuyt a récemment rencontré le commissaire européen Magnus Brunner pour discuter de la mise en œuvre du pacte européen sur l’asile et les migrations. L’un des principaux sujets abordés a été l’afflux important de demandeurs d’asile afghans et la nécessité d’une stratégie européenne unifiée concernant le retour des Afghans présents illégalement et condamnés pour des délits.
Pour renforcer sa position, Van Bossuyt participera à un sommet informel sur les migrations à Munich, en Allemagne, avec des homologues d’Allemagne, de France, de Pologne, du Danemark, d’Autriche et de la République tchèque. Elle a l’intention de plaider en faveur des retours en Afghanistan au cours de ces discussions.
Grand groupe de demandeurs d’asile
Le cabinet de Van Bossuyt souligne que les ressortissants afghans ont toujours figuré parmi les principales nationalités demandant l’asile en Belgique, moins de la moitié d’entre eux pouvant prétendre au statut de réfugié. Par conséquent, de nombreux Afghans devraient être renvoyés, y compris ceux qui ont été condamnés pour des crimes. Toutefois, l’absence de relations diplomatiques avec le régime taliban entrave les efforts de rapatriement.
Reconnaissant qu’il s’agit d’un défi européen commun, Van Bossuyt appelle à des solutions de collaboration pour permettre les retours volontaires et forcés des Afghans. Elle affirme que ceux qui n’ont pas d’avenir dans l’UE doivent comprendre que le retour est leur seule option.
Construire une coalition
Van Bossuyt reconnaît que de nombreux États membres de l’UE éprouvent des difficultés à rapatrier les ressortissants afghans en situation irrégulière et ayant fait l’objet de condamnations pénales. Pour y remédier, elle prévoit de mettre en place une large coalition au sein de l’Union européenne au cours des prochaines semaines, en commençant par la commissaire Brunner. Elle considère qu’il s’agit d’une priorité absolue pour la Commission européenne, estimant qu’en mettant en commun les ressources, il est possible de mettre en œuvre des mesures de rapatriement organisées et décisives.
Priorité aux retours
Selon Anneleen Van Bossuyt, les personnes en séjour illégal ou représentant une menace pour la sécurité doivent quitter la Belgique et l’Union européenne. Elle affirme que sans retours effectifs dans les pays d’origine, toute politique d’asile est vouée à l’échec. Van Bossuyt encourage à dépasser certains tabous pour aborder efficacement cette question cruciale.
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