Les démocrates conserveraient au moins les 50 sièges qui leur confèrent la majorité au Sénat. les Républicains devraient s’emparer de la Chambre des représentants, mais d’une avance plus courte que ce qui était estimé. Des États restent encore en suspens sur la carte du dépouillement.
La marée rouge n’a pas eu lieu : les démocrates conservent – de peu – le contrôle du Sénat
Pourquoi est-ce important ?
Les élections de mi-mandat aux États-Unis - les midterms - représentent une étape importante d'un mandat présidentiel. Souvent, la balance du pouvoir s'inverse et le parti du président se retrouve devant des assemblées bien plus hostiles. Mais malgré des prédictions très préoccupantes, les démocrates de Joe Biden semblent garder la barre en main.Les faits : la marée rouge républicaine au Sénat n’a pas eu lieu.
- Selon les projections de CNN, les démocrates vont maintenir leur courte majorité au Sénat. Ils garderaient 50 sièges, contre 49 aux républicains.
- Une très courte avance rendue possible par les victoires inattendues des démocrates dans différents États, l’Arizona vendredi dernier et le Nevada ce samedi. Les dernières urnes à dépouiller devraient consolider l’avance du parti présidentiel.
- Face à cette attente, un nombre croissant de républicains appelle à un délai de l’élection de leur leader au Sénat, au moins jusqu’au moins prochain. En cause : le Sénat de Géorgie, où le résultat reste très incertain et où on se dirige vers un second tour le 6 décembre. Avec la possibilité de voir se conforter l’avance des démocrates s’ils remportent aussi cet État.
L’enjeu : La course à la Chambre des représentants
- C’est l’autre assemblée du Congrès américain qui se trouve maintenant dans la balance. Toujours selon CNN, les républicains obtiendraient au moins 212 sièges et se rapprocheraient des 218 qui leur offriraient la majorité, mais les résultats de plusieurs scrutins capitaux, notamment en Californie et au Colorado, n’ont toujours pas été annoncés. Les démocrates, eux, sont déjà assurés de remporter 204 sièges.
Les conséquences : Malgré leur succès aux midterms, les républicains restent très divisés. Celui ou celle qui remportera l’élection interne au Sénat constituera un candidat certain pour le choix du candidat à la prochaine présidentielle. On s’attend à ce que Mitch McConnell remporte facilement le poste, ce qui ferait de lui le plus ancien chef de parti du Sénat de l’histoire, mais il est confronté à des dissensions, notamment de la part de l’ancien président Donald Trump, qui se voit en seul leader du GOP.