Principaux renseignements
- Le gouvernement hongrois va cibler les ONG et les médias financés par les États-Unis et d’autres sources internationales.
- Viktor Orban propose une plus grande transparence sur les contributions américaines et des sanctions contre les bénéficiaires.
- Il suggère que les personnes travaillant pour des organisations recevant des fonds de l’USAID soient classées comme « agents ».
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, partisan de l’ancien président américain Donald Trump, a déclaré que son gouvernement allait cibler les organisations non gouvernementales (ONG) et les médias recevant une aide financière des États-Unis et d’autres sources internationales. L’administration d’Orban réprime activement les ONG et les médias indépendants depuis des années, en promulguant des lois perçues par les critiques comme visant à discréditer et à entraver les groupes qui défendent les droits des femmes, les protections des minorités, le soutien juridique et les droits de l’homme, et qui dénoncent la corruption du gouvernement.
Orban affirme la nécessité de démanteler ces « réseaux internationaux » et de rendre leur existence légalement impossible. Il considère le démantèlement de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) sous Trump comme une opportunité. Orban applaudit les réductions de financement, affirmant que cette aide a été utilisée pour financer des organisations tentant de renverser son gouvernement. Il suggère que les personnes travaillant pour des organisations recevant des fonds de l’USAID soient classées comme « agents ».
Mesures proposées
Orban propose une transparence accrue concernant les contributions financières américaines et des sanctions à l’encontre des bénéficiaires. En 2023, son gouvernement de droite a créé le Bureau de protection de la souveraineté, chargé d’enquêter sur les organisations et les médias perçus comme exerçant une influence étrangère. La Hongrie a été largement condamnée par des organismes nationaux et internationaux pour son érosion des valeurs démocratiques, ce qui a conduit l’UE à suspendre des milliards de dollars de financement.
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