Principaux renseignements
- La Hongrie a conclu un accord à long terme avec la société française ENGIE concernant le gaz naturel liquéfié (GNL)
- Cet accord de 10 ans sur le GNL permet à la Hongrie d’acheter 400 millions de mètres cubes de GNL par an, soit un total de 4 milliards de mètres cubes au cours de la période contractuelle allant de 2028 à 2038.
- L’accord renforce la sécurité énergétique de la Hongrie en diversifiant ses sources et en réduisant sa dépendance à l’égard des gazoducs traversant les pays voisins.
Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, a annoncé un important accord sur le GNL à Budapest. L’accord de 10 ans entre MVM CEEnergy et ENGIE Energy Marketing Singapore prévoit l’achat par la Hongrie de 400 millions de mètres cubes de GNL par an. Au total, cela représente 4 milliards de mètres cubes au cours de la période contractuelle, qui s’étend de 2028 à 2038.
Assurer la sécurité énergétique
Szijjártó a salué l’accord comme une réalisation majeure pour la sécurité énergétique hongroise, présentant ENGIE comme un partenaire fiable dans le réseau croissant de collaborations énergétiques du pays. Il a exprimé la volonté de la Hongrie de renforcer encore ce partenariat à long terme.
Dans le contexte mondial actuel, Szijjártó a souligné la fréquence des crises et de l’instabilité politique, qui perturbent fréquemment les marchés de l’énergie et les chaînes d’approvisionnement. Il a rappelé la flambée sans précédent des prix de l’énergie et la vulnérabilité des corridors de transport autrefois stables en raison des conflits en cours. Selon lui, l’approvisionnement en énergie est devenu fortement politisé et motivé par des agendas idéologiques. Ces derniers mois, la Hongrie a souvent été mise sous pression car elle continue de dépendre de l’énergie russe, malgré les sanctions de l’UE.
Répondre aux défis géographiques
Abordant les défis géographiques uniques de la Hongrie en tant que nation enclavée, Szijjártó a souligné sa dépendance à l’égard des pipelines traversant les pays voisins pour l’accès à l’énergie. Il a souligné que la Hongrie avait beaucoup investi dans le développement des infrastructures, connectant son réseau gazier à six des sept États voisins. Szijjártó a insisté sur l’importance de la diversification, préconisant la sécurisation de sources et d’itinéraires multiples plutôt que le remplacement des fournisseurs fiables existants.
Il a également souligné le lien crucial entre la sécurité énergétique et la souveraineté nationale. Szijjártó a affirmé que les décisions concernant les achats d’énergie de la Hongrie devaient rester sous contrôle national, rejetant toute pression extérieure, toute coercition ou ce qu’il a appelé les « primes de guerre » associées aux achats d’énergie.
En conclusion, Szijjártó a présenté le nouvel accord avec ENGIE comme une étape décisive vers le renforcement de l’indépendance et de la stabilité de l’approvisionnement énergétique de la Hongrie pour la décennie à venir.
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