La compétitivité des entreprises belges s’améliore en Europe, alors que la pression sur les coûts de la main-d’œuvre est moins importante que la moyenne européenne.
Dans l’actu : l’institut européen de statistique Eurostat a livré son rapport sur l’évolution des coûts salariaux au sein de l’Union européenne.
- Il en résulte que, pour le deuxième trimestre consécutif, le coût de la main-d’œuvre en Belgique a progressé deux fois moins vite (2,6 %) que la moyenne européenne (5,2 %).
- Seule la Finlande (2,1 %) a connu une augmentation plus faible, selon les chiffres d’Eurostat.
- La Croatie (+17,6%), la Bulgarie (+15,4%) et la Roumanie (+15,0%) sont les pays qui, à l’inverse, ont connu la plus forte hausse des coûts salariaux au deuxième trimestre 2024.
Une meilleure compétitivité
Pour les entreprises, cette nouvelle est une bonne chose puisqu’elle indique que la pression sur leur compétitivité au sein de l’UE commence à se relâcher.
- Avec les sommets qu’a atteints l’inflation au cours de l’année écoulée et en raison de l’indexation automatique des salaires – un mécanisme quasi unique à notre pays –, les entreprises ont vu les coûts de main-d’œuvre augmenter bien plus fortement que dans les autres pays européens au cours des sept derniers trimestres.
- Autrement dit, leur compétitivité en a pris un coup par rapport à leurs homologues européens.
- À noter que l’absence de l’indexation automatique des salaires dans les autres pays ne signifie pas que les salaires n’augmentent pas, mais que cela résulte de négociations entre les patrons et les syndicats. De ce fait, cela prend plus de temps à se produire et donc, à se répercuter sur les chiffres.
- Outre une inflation en baisse, nous faisons également face à un rattrapage des pays européens en matière de coûts de main-d’œuvre.
