Principaux renseignements
- La France souhaite intégrer des essaims de drones autonomes dans son armée d’ici deux ans.
- Les essaims de drones offrent des avantages tactiques significatifs.
La France prévoit d’intégrer les essaims de drones dans son armée d’ici deux ans. Ce calendrier accéléré est attribué aux progrès de la technologie des drones et aux avantages potentiels que ces essaims offrent sur le champ de bataille.
Applications dans le monde réel
Selon Eric Lenseigne, vice-président pour la guerre des drones chez Thales, une entreprise de défense de premier plan, les applications réelles des essaims de drones seront déployées au sein d’unités spécifiques au cours des deux prochaines années.
Le colonel Philippe Bignon, chef du bureau d’exploration du laboratoire de combat du futur de l’armée française, explique à Defense News comment les essaims de drones peuvent surmonter deux défis majeurs de la guerre moderne : les stratégies de refus d’accès et l’extrême létalité des engagements sur la ligne de front.
Les essaims de drones autonomes
Alors que d’autres membres européens de l’OTAN expérimentent la technologie des essaims de drones et que l’Ukraine aurait utilisé de petits essaims sur le champ de bataille, les systèmes sans pilote actuels nécessitent souvent un opérateur dédié par unité. En revanche, les concepts d’essaims prévoient des équipes autonomes de drones alimentées par l’IA et capables de détecter, de prendre des décisions et d’agir collectivement avec un minimum d’intervention humaine.
Les expériences menées par Thales dans le domaine de la technologie des essaims suggèrent que l’entreprise est sur le point de mettre au point des systèmes entièrement réalisables. M. Lenseigne estime que les composants technologiques nécessaires à l’utilisation des essaims existent déjà. Bignon prévoit que les premières capacités militaires seront disponibles d’ici deux ans et qu’un déploiement plus large aura lieu d’ici cinq ans.
La France développe parallèlement sa première unité de combat robotisée autonome, Pendragon, qui intègre des drones terrestres et aériens dotés d’un système de commandement basé sur l’IA. Le projet prévoit une démonstration en 2026 et un déploiement opérationnel en 2027. (jv)
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