La France propose de limiter l’utilisation des composants britanniques dans le fonds européen de défense


Principaux renseignements

  • La France propose de limiter à 50 pour cent l’utilisation de composants britanniques dans le fonds de défense de l’UE, doté de 150 milliards d’euros, afin d’assurer l’autosuffisance de l’industrie européenne de la défense.
  • Le Royaume-Uni cherche à accéder à SAFE pour permettre à ses entreprises de défense de bénéficier de l’augmentation des dépenses et de s’intégrer dans les chaînes d’approvisionnement de la défense européenne.
  • De nombreux États membres de l’UE sont favorables à une plus grande participation du Royaume-Uni à SAFE, reconnaissant la valeur de son industrie de défense de pointe et ses intérêts communs en matière de sécurité.

L’Union européenne négocie actuellement les conditions de la participation du Royaume-Uni à son fonds de défense de 150 milliards d’euros, connu sous le nom de SAFE. Ce fonds vise à renforcer les capacités de défense européennes en fournissant des prêts pour l’achat d’équipements militaires.

Alors qu’un partenariat de sécurité et de défense entre le Royaume-Uni et l’UE a été établi au début de l’année, ouvrant la voie à une plus grande participation britannique, la France a proposé de limiter l’utilisation de composants produits au Royaume-Uni dans les projets financés par le SAFE.

Proposition française

La proposition française suggère de plafonner à 50 pour cent la valeur des composants britanniques, ce qui pourrait compliquer les négociations et se heurter à l’opposition d’autres États membres favorables à la flexibilité en matière d’acquisition de matériel de défense.

Bien que le Royaume-Uni n’ait pas l’intention de demander des prêts « SAFE », qui sont réservés aux membres de l’UE, il cherche à permettre à ses entreprises de défense de bénéficier de l’augmentation des dépenses.

Détails des négociations

Les négociations entre le Royaume-Uni et la Commission européenne porteront à la fois sur le coût d’entrée et sur les détails techniques de la participation britannique. L’UE souhaite parvenir à un consensus sur sa position de négociation avant que les pourparlers officiels ne commencent dans les semaines à venir.

Malgré la proposition française, de nombreux États membres de l’UE sont favorables à une plus grande participation du Royaume-Uni à SAFE, reconnaissant la valeur de son industrie de défense de pointe et de ses intérêts communs en matière de sécurité. La Commission européenne souligne l’importance d’un accord mutuellement bénéfique qui intègre pleinement le Royaume-Uni dans le cadre de SAFE.

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