Le gouvernement fédéral est assis sur une montagne de dettes de plus de 500 milliards d’euros. C’est ce qu’a annoncé l’Agence Fédérale de la Dette, vendredi.
Dans l’actualité : La dette publique belge a augmenté l’année dernière de 34,69 milliards d’euros pour atteindre précisément 505,3 milliards d’euros.
- L’augmentation de la dette est supérieure à la normale. Cela est dû en partie au succès du bon d’État à un an que le gouvernement a émis en septembre. Au total, les Belges ont investi près de 22 milliards d’euros dans ces obligations gouvernementales, principalement au détriment des comptes d’épargne. Ceux qui ont souscrit au bon d’État reçoivent un coupon brut de 3,3 %.
- C’était bien plus que ce dont le gouvernement avait besoin. Le Trésor a donc dû investir le surplus. Les investissements et les crédits ont donc augmenté de 7,6 milliards d’euros pour atteindre 17,9 milliards. La dette nette du gouvernement fédéral – la dette publique moins les investissements et les crédits – a augmenté de 27,1 milliards d’euros pour atteindre 487,4 milliards.
- La durée moyenne de la dette fédérale a diminué de 0,09 année pour s’établir à 10,44 ans, tandis que le taux d’intérêt moyen des instruments de dette a diminué de 0,02 %, pour atteindre 1,87 %. En conséquence, les charges d’intérêt ont augmenté en 2023 de 1,61 milliard d’euros pour atteindre 8,47 milliards.
- La durée moyenne de la dette publique reste considérablement plus élevée que la moyenne européenne. Seules la Grèce et l’Autriche ont une durée plus longue.
- Si on ajoute le passif des entités fédérées, la dette publique belge se situe à 105% du PIB, soit 615 milliards d’euros. Un chiffre qui devrait encore s’alourdir dans les prochaines années.
