Pour la première fois, l’endettement des pouvoirs publics belges dépasse le cap des 500 milliards, un niveau correspondant à 115% du produit intérieur brut (PIB), rapportent L’Echo et De Tijd, citant les chiffres de la Banque nationale (BNB)
Pas moins de 32 milliards d’euros sont venus s’ajouter, au deuxième trimestre de 2020, à la dette de l’État belge, qui grimpe à 524 milliards d’euros, un niveau correspondant à 115% du produit intérieur brut (PIB). La forte augmentation de la dette de l’État est la conséquence, principalement, de la crise du coronavirus.
La baisse des recettes, due à la chute vertigineuse de l’activité, et la forte hausse des dépenses des autorités fédérales et régionales pour soutenir l’économie ont fort logiquement fait exploser le déficit budgétaire. Mais la dette publique s’est alourdie d’un montant bien supérieur au déficit budgétaire. E
n cause: le Trésor a emprunté sur les marchés financiers des montants plus élevés que l’argent nécessaire au financement de ses besoins immédiats. « La raison principale est que nous voulions constituer une réserve. De plus, le déficit budgétaire s’est moins creusé que ce que nous avions prévu », souligne Jean Deboutte, directeur de l’Agence fédérale de la dette.