Principaux renseignements
- Le spray nasal mis au point par la Croix-Rouge flamande s’est révélé très efficace lors d’essais sur des animaux de laboratoire.
- Le spray utilise le plasma sanguin de personnes convalescentes pour produire des anticorps spécifiques au virus qui peuvent protéger les populations vulnérables contre l’infection.
- Des essais sur l’homme sont prévus, avec une évaluation complète attendue d’ici trois ans, et la technologie pourrait être accessible à l’échelle mondiale puisque l’on peut collecter et traiter le plasma localement.
La Croix-Rouge flamande a commencé à étudier un spray nasal pour réduire la transmission virale pendant la pandémie de COVID-19. Cinq ans après le début du projet, des essais sur des animaux de laboratoire ont démontré la grande efficacité du spray, ouvrant la voie à des essais sur l’homme et à des recherches sur divers virus.
Protéger les groupes vulnérables
Ce spray utilise le plasma sanguin de personnes convalescentes, riche en anticorps spécifiques du virus. Ces anticorps pourraient offrir une protection aux populations vulnérables contre l’infection. Les vaccins et antiviraux restent essentiels pour contrôler les épidémies virales. Le professeur Hendrik Feys, directeur de la recherche scientifique à la Croix-Rouge de Flandre, estime chez Belga que ce spray nasal dérivé du plasma de convalescents pourrait accélérer les réponses aux futures pandémies.
Il pourrait protéger les groupes vulnérables et les travailleurs de santé de première ligne, en particulier dans les pays en développement. Des essais antérieurs ont confirmé l’efficacité du spray contre les coronavirus. La prochaine étape consistera à évaluer son impact sur d’autres virus tels que la grippe et le virus respiratoire syncytial (VRS). Des résultats positifs pourraient conduire à des essais sur l’homme d’ici la fin de l’année, une évaluation complète étant prévue d’ici trois ans.
Progrès considérable
Cette technologie peut être accessible à l’échelle mondiale, car il est possible de collecter et de traiter le plasma localement, ce qui permet un déploiement rapide. De plus, Feys considère cette approche comme une solution temporaire avant la disponibilité des vaccins, notamment dans les régions où l’accès aux vaccins est limité.
Les perspectives de cette technologie sont encourageantes. Bien que la nature des futures pandémies reste imprévisible, cette recherche représente une avancée significative vers des stratégies plus rapides et plus efficaces pour contenir les virus.
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