La croissance économique de l’Italie révisée à la baisse sur fond d’inquiétudes pour le secteur industriel


Principaux renseignements

  • L’économie italienne devrait croître de 0,7 pour cent cette année.
  • Le gouvernement vise à réduire le déficit en dessous du plafond de 3 pour cent du PIB fixé par l’Union européenne d’ici 2026, par rapport aux 3,8 pour cent prévus pour cette année.
  • Le gouvernement envisage de réduire l’impôt sur les sociétés pour les entreprises qui investissent et embauchent dans des conditions spécifiques.

L’économie italienne devrait croître de 0,7 pour cent cette année, selon le ministre de l’économie Giancarlo Giorgetti. Cette estimation ajustée, qui tient compte des jours ouvrables, est inférieure à l’objectif initial de 1 pour cent fixé par le gouvernement en septembre. M. Giorgetti a cité la performance économique de l’Allemagne comme un facteur important ayant un impact sur l’Italie, exprimant son inquiétude quant au déclin potentiel du secteur industriel. Il a qualifié la situation de « signes de chute ».

Malgré cette révision à la baisse, M. Giorgetti a souligné que les objectifs en matière de finances publiques restaient inchangés. Le gouvernement vise à ramener le déficit en dessous du plafond de 3 pour cent du PIB fixé par l’Union européenne d’ici à 2026, contre 3,8 pour cent prévus pour cette année, rapporte Reuters.

Aide financière et stimulation économique

Les retards dans l’utilisation des fonds de relance post-COVID de l’Union européenne contribuent également au ralentissement de la croissance. L’Italie devrait recevoir 194,4 milliards d’euros sous forme de prêts et de subventions par l’intermédiaire de la facilité de redressement et de résilience (RRF) d’ici 2026, soit la somme la plus importante allouée à une nation.

Le ministre des affaires européennes, Tommaso Foti, a indiqué que l’Italie avait l’intention de proposer des ajustements aux projets du FRR afin de tenir compte de ceux qui ne pourront pas être achevés avant la date limite de 2026. Il a suggéré un rééchelonnement des projets pour février prochain.

Initiatives gouvernementales et réductions d’impôts

Pour stimuler l’économie, le gouvernement envisage de réduire l’impôt sur les sociétés (IRES) pour les entreprises engagées dans des investissements et des embauches dans des conditions spécifiques. Cette mesure, dont le coût est estimé à environ 400 millions d’euros, serait financée par des contributions supplémentaires des banques. Le gouvernement prévoit de lever plus de 5 milliards d’euros auprès du secteur financier au cours des trois prochaines années grâce à un ensemble de mesures déjà intégrées dans le budget 2025.

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