La croissance des véhicules de société électriques semble s’essouffler

La part des voitures électriques parmi les nouvelles voitures de société en Belgique a légèrement diminué entre le premier et le deuxième trimestre. C’est ce que rapporte De Tijd sur la base des chiffres du prestataire de services RH Partena Professional. La tendance est-elle en train de s’inverser ?


Principaux renseignements

  • Au deuxième trimestre de cette année, un peu moins de 59 pour cent des véhicules de société nouvellement immatriculées étaient électriques. Un trimestre plus tôt, la barre des 60 pour cent avait été franchie.
  • Dans les entreprises de plus de 250 employés, trois nouvelles véhicules de société sur quatre sont encore électriques cette année.
  • Il est quelque peu surprenant que la croissance des voitures électriques parmi les voitures de société et les voitures de fonction semble s’essouffler. En effet, il existe des mesures fiscales qui font des voitures électriques une alternative intéressante aux voitures à essence.

Dans l’actualité : au cours du premier trimestre de cette année, 60,5 pour cent des voitures de société nouvellement immatriculées étaient électriques. Cette proportion semble avoir atteint son maximum, puisqu’elle est tombée à 58,8 pour cent au deuxième trimestre.

  • L’analyse de Partena Professional, basée sur les données salariales de quelque 150 000 employés répartis dans 20 600 entreprises en Belgique, indique une stabilisation de la voiture de société électrique en tant qu’élément du package salarial, après des années de croissance effrénée.
  • « L’année dernière, la part des voitures électriques mises en service a encore fortement augmenté, mais cette courbe de croissance ne se poursuit pas cette année », a déclaré Yves Stox, consultant en gestion chez Partena Professional, dans un commentaire adressé à De Tijd.

À noter : Plus une entreprise est grande, plus la part des voitures électriques est importante.

  • Parmi les entreprises de plus de 250 employés, trois nouvelles voitures salariales sur quatre sont électriques cette année.
  • Dans les PME, cette proportion tombe entre 55 et 57 pour cent.
  • Dans les entreprises de moins de 10 salariés, un peu moins de la moitié des nouvelles voitures de fonction sont encore électriques.

Des mesures de soutien suffisantes pour la voiture électrique de société

Verdict : Il est surprenant de constater que la croissance des voitures électriques parmi les voitures de société et les voitures de fonction semble s’essouffler. Plusieurs mesures sont encore en place et incitent tout juste les entreprises à rendre leur parc automobile plus écologique.

  • Tout d’abord, les voitures électriques sont aujourd’hui déductibles à 100 pour cent. Ce n’est qu’à partir de 2027 que cet avantage fiscal diminuera progressivement.
    • Les voitures à essence et diesel et les véhicules hybrides, en revanche, sont déjà moins intéressants d’un point de vue fiscal. Dans les années à venir, le pourcentage de déduction fiscale diminuera également beaucoup plus rapidement que pour les voitures électriques, de sorte que la différence de coûts pour les employeurs entre les voitures électriques et les autres types de moteurs augmentera rapidement.
  • En outre, les coûts des cartes de recharge sont également entièrement déductibles. En revanche, la carte de carburant pour les voitures à essence et diesel perdra sa déductibilité dans les années à venir.
  • Selon Stoxx, il s’agit d’un plafonnement temporaire. « Une explication globale n’est pas évidente, mais il est possible que nous nous heurtions maintenant à une frontière que nous ne pouvons pas voir indépendamment de l’infrastructure de recharge », ajoute-t-il. « La Flandre est peut-être un précurseur en Europe en matière d’infrastructure de recharge publique, mais la recharge à domicile en particulier est loin d’être évidente pour tout le monde. En particulier dans un contexte urbain avec des bâtiments denses, c’est encore difficile. En outre, les employés ont toujours la liberté de choix.

Les voitures de société perdent de toute façon de leur popularité

Voici également ce qu’il en est : Une autre enquête réalisée par Partena Professional en début de semaine a également révélé que les employés préfèrent d’autres avantages sociaux, tels qu’une prime de fin d’année, à la voiture de fonction.

Pour seulement 14 pour cent des travailleurs, la voiture de société est l’avantage social idéal. La prime de fin d’année (27 pour cent) et les chèques-repas font nettement mieux (25 pour cent).

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