Principaux renseignements
- Une commission parlementaire britannique interroge des représentants de Shein et Temu sur des violations présumées des pratiques de travail.
- L’audition portera sur les droits des travailleurs dans les chaînes d’approvisionnement des entreprises, et des représentants des deux entreprises seront présents pour fournir des preuves.
- Shein et Temu ont déjà fait l’objet d’un examen minutieux en raison des mauvaises conditions de travail dans leurs usines et du recours potentiel au travail forcé.
La popularité croissante de Shein et Temu
Une commission parlementaire britannique prévoit d’interroger des représentants des détaillants de mode rapide en ligne Shein et Temu au sujet d’allégations de violations des pratiques de travail au sein de leurs chaînes d’approvisionnement. L’audition, prévue le 7 janvier, portera sur les préoccupations relatives aux droits des travailleurs dans les chaînes d’approvisionnement de ces entreprises. La commission des affaires et du commerce, dirigée par l’ancien ministre travailliste Liam Byrne, examinera également le projet de loi sur les droits de l’emploi du gouvernement britannique et ses implications pour la protection des travailleurs britanniques contre les pratiques de travail contraires à l’éthique importées dans le pays.
Des personnalités des deux entreprises ont été convoquées pour témoigner. Yinan Zhu, conseiller général de Shein pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique (EMEA), sera présent, de même que Stephen Heary, conseiller juridique principal de Temu, et Leonard Klenner, responsable principal de la conformité. Shein et Temu ont toutes deux connu une immense popularité en tant qu’applications iPhone au Royaume-Uni au cours de l’année 2024. Shein propose une vaste gamme de vêtements au prix moyen de 7,90 livres sterling, avec plus de 600 000 produits, contre 36 000 pour Boohoo.
Allégations contre Shein et Temu
Ce n’est pas la première fois que Shein et Temu font l’objet d’un examen minutieux en raison des mauvaises conditions de travail présumées dans leurs usines chinoises ou du recours au travail forcé dans leurs chaînes d’approvisionnement. Shein a déclaré publiquement son engagement à respecter les droits de l’homme et maintient une politique de tolérance zéro à l’égard du travail forcé. De même, Temu a déclaré une interdiction stricte du travail forcé.
Shein, initialement établie en Chine, opère désormais à partir de son siège à Singapour. Après une croissance rapide aux États-Unis, en Europe et au Royaume-Uni, l’entreprise cherche à obtenir l’approbation réglementaire des autorités britanniques et chinoises pour procéder à une première offre publique de vente (IPO) basée à Londres.
Les projets d’introduction en bourse de Shein
En juin, Shein a soumis des documents à l’autorité britannique de régulation des marchés dans le cadre de ce processus. Des rapports indiquent que Shein pourrait envisager de demander aux régulateurs britanniques de renoncer aux règles de cotation exigeant qu’au moins 10 pour cent des actions soient vendues publiquement, ce qui pourrait simplifier le processus d’introduction en bourse. Les deux entreprises n’ont pas encore répondu aux demandes de commentaires.
Si vous souhaitez accéder à tous les articles, abonnez-vous ici!