La Chine perd son emprise sur l’Europe de l’Est

Pour tenter de gagner en influence en Europe de l’Est, la Chine a entamé en 2012 des pourparlers avec 17 pays en vue d’une coopération plus étroite. De ces 17 pays, il n’en reste que 14, et même le format 14+1 ne semble pas avoir une longue durée de vie.

Pourquoi est-ce important ?

La Chine tente d'amener davantage de pays du monde entier dans sa sphère d'influence. Avec son initiative "Belt & Road", elle aide d'autres pays, principalement en Afrique et en Asie, à réaliser de grands projets d'infrastructure, tels que des ponts, des canaux, des ports maritimes ou des autoroutes. Cela permet au pays d'être en bonne relation avec les pays, en travaillant à une coopération plus étroite, dans d'autres domaines. En Europe, une telle interférence est un peu plus difficile, en raison des liens étroits du continent avec l'Amérique du Nord.

De 16 à 17 à 14 : en 2012, la Chine a réussi à convaincre 16 pays européens de créer un club de discussion. Onze États membres de l'UE y ont participé : la Bulgarie, l'Estonie, la Hongrie, la Croatie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la République tchèque, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie. Cinq pays non membres de l'UE se sont joints à eux : Albanie, Bosnie-Herzégovine, Monténégro, Macédoine du Nord et Serbie. La Grèce a également rejoint le club en 2019. Les p

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