La Californie : capitale de la pauvreté américaine

La « guerre contre la pauvreté », la bureaucratie phénoménale et la montée en flèche des prix du logement et de l’énergie ont désormais fait du Golden State la capitale américaine de la pauvreté.

La Californie est leberceau de la Silicon Valley, de Hollywood et recèle beaucoup d’argent. Mais c’estaussi l’État américain où l’on trouve la plus grande pauvreté. Plus d’unCalifornien sur cinq vit en dessous du seuil de pauvreté.

C’est d’autant plus remarquableque l’économie américaine connait actuellement un fantastique essor et qu’enCalifornie, le produit intérieur brut a augmenté deux fois plus vite quela moyenne nationale au cours des cinq dernières années.

Les analystes ont recherchéla cause de la pauvreté et ils ont trouvé trois raisons :

  • Tout d’ abord, il ya la  « war on poverty », c’est-à-dire la« guerre contre la pauvreté », et comme chez nous, elle a généré plus depauvreté. La Californie héberge 12 % de la population des États-Unis,mais on y recense un bénéficiaire sur trois des aides sociales. On trouveégalement près de 100 000 sans-abri dans les rues de Californieaujourd’hui.
  • Ensuite, il y a  l’énorme bureaucratie de cet Etat. Le GoldenState compte pas moins de 833 000 fonctionnaires. Ils ont tout intérêt àmaintenir le statu quo concernant la pauvreté. Elle garantit leur travail etprotège les budgets mis à leur disposition.
  • Enfin, il y a  les prix du logement et de l’énergie. Unefamille moyenne californienne dépense un tiers de son revenu sur son logement etpaie 10 % supplémentaires pour régler ses factures d’énergie. Dans ces deuxdomaines, la réglementation excessive a poussé les prix à la hausse.

Quelle est laconclusion ?

La Californie a étépendant des décennies entre les mains des démocrates. Actuellement, ces derniersse consacrent totalement à leur combat contre Trump, la cause de l’environnement et la nobledéfense des immigrants illégaux. Mais tout cela contribue à ce que lapopulation traditionnelle de l’État, en particulier les nombreux pauvres, soitsouvent oubliée aujourd’hui.

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