Principaux renseignements
- La Belgique occupe la 16e place parmi les pays les plus sûrs au monde selon le Global Peace Index.
- Elle excelle dans des catégories telles que les faibles taux d’homicides et d’incarcération, ce qui témoigne d’un environnement intérieur stable.
- Bien que la Belgique obtienne globalement de bons résultats, des améliorations sont possibles en matière d’accès aux armes à feu et aux armes légères.
La Belgique a été désignée comme l’un des 20 pays les plus sûrs au monde dans le dernier Global Peace Index. Elle occupe la 16e place avec un score impressionnant de 1,492 sur 5, ce qui démontre son engagement en faveur de la paix et de la sécurité.
Cet indice, qui évalue chaque année les niveaux de paix dans le monde, utilise 23 indicateurs liés à la sécurité sociale, à l’intensité des conflits et à la militarisation. La Belgique s’est distinguée dans des catégories telles que le faible taux d’homicides et d’incarcérations, ce qui témoigne d’un environnement intérieur stable. Ses relations pacifiques avec les pays voisins ont également contribué de manière significative à son bon classement.
Marge d’amélioration
Si la Belgique a obtenu de bons résultats en matière de sûreté et de sécurité générales (1,6 sur 5), des améliorations sont possibles en ce qui concerne l’accès aux armes légères et de petit calibre (3 sur 5). L’Islande conserve la première place avec un score remarquable de 1,095, suivie de l’Irlande, de la Nouvelle-Zélande, de l’Autriche et de la Suisse. Notamment, les nations européennes ont dominé les 20 premiers classements, soulignant l’accent mis par la région sur la construction de la paix.
Paix mondiale sous pression
Malgré les performances positives de la Belgique, les perspectives mondiales restent préoccupantes. Le rapport montre un déclin continu de la paix mondiale. Le nombre de morts dus aux conflits augmente et les tensions géopolitiques s’intensifient. On observe une « grande fragmentation » qui redessine l’ordre international.
Les chercheurs avertissent que plusieurs facteurs augmentent le risque de nouveaux conflits. Ils soulignent notamment une rivalité plus intense entre les grandes puissances, la prolifération des technologies de guerre avancées et l’endettement croissant des économies vulnérables. Ces risques s’accentuent à l’approche de 2026. (fc)
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