La Belgique et les pays occidentaux condamnent les activités des services de renseignement iraniens


Principaux renseignements

  • Les pays occidentaux condamnent l’Iran pour ses activités menaçantes telles que les assassinats et les enlèvements visant des individus en Europe et en Amérique du Nord.
  • La déclaration souligne la collaboration croissante entre les services de renseignement iraniens et les réseaux criminels internationaux pour cibler des groupes spécifiques.
  • Bien que l’Iran nie ces allégations, la condamnation commune des pays occidentaux met en évidence une escalade significative des tensions.

Plusieurs pays occidentaux, dont les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Belgique, d’autres alliés de l’OTAN ainsi que l’Autriche, ont publié une déclaration conjointe condamnant les activités des services de renseignement iraniens. Ils affirment que ces services mènent de plus en plus des actions menaçantes telles que des assassinats, des enlèvements et des intimidations visant des personnes en Europe et en Amérique du Nord. Ce comportement est considéré comme une violation directe de la souveraineté des pays signataires.

Collaboration entre l’Iran et des réseaux criminels

La déclaration souligne explicitement la collaboration croissante entre les services de renseignement iraniens et les réseaux criminels internationaux. Les journalistes, les dissidents, les citoyens juifs et les fonctionnaires, anciens et actuels, sont particulièrement visés dans ces pays d’Europe et d’Amérique du Nord.

Bien que la déclaration commune s’abstienne de mentionner tout incident spécifique, elle demande instamment à l’Iran de cesser immédiatement ces activités illégales. Cette position commune fait suite à de précédents avertissements émis par les États-Unis et le Royaume-Uni concernant les menaces soutenues par l’Iran à l’intérieur de leurs frontières. Un rapport récent de la commission britannique du renseignement a notamment révélé quinze tentatives de meurtre et d’enlèvement déjouées contre des citoyens et des résidents britanniques entre janvier 2022 et août 2023.

L’Iran nie les allégations

L’ambassade d’Iran à Londres a nié avec véhémence ces allégations, les qualifiant d' »infondées, politiquement motivées et hostiles ». Elle affirme que de telles accusations sont non seulement diffamatoires, mais qu’elles risquent également d’aggraver les tensions et d’éroder les normes diplomatiques. (uv)

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