Principaux renseignements
- La Belgique prévoit un besoin d’emprunt de près de 60 milliards d’euros en 2026 pour couvrir son déficit budgétaire et le remboursement de sa dette.
- Cela représente une augmentation significative par rapport aux besoins de 2025, sous l’effet de dépenses persistantes supérieures aux recettes.
- Le gouvernement belge lèvera principalement des fonds en émettant des obligations sur les marchés financiers internationaux et en les vendant directement à des investisseurs privés.
L’année prochaine, la Belgique devra faire face à un besoin d’emprunt important, estimé à près de 60 milliards d’euros. Cette somme importante est nécessaire pour couvrir à la fois le déficit budgétaire du gouvernement et le remboursement des dettes existantes.
Des besoins d’emprunt en hausse
Le plan de financement publié par l’Agence de la dette révèle que les besoins bruts de financement du gouvernement fédéral pour 2026 sont estimés à 59,55 milliards d’euros, soit une augmentation notable de 5,9 milliards d’euros par rapport aux besoins de cette année. La nécessité de recourir à l’emprunt découle du fait que les dépenses de la Belgique dépassent constamment ses recettes.
Sécuriser les fonds par de multiples voies
Plus précisément, le besoin de financement net pour l’année prochaine devrait s’élever à 26,37 milliards d’euros. Ce chiffre reflète l’écart entre les dépenses et les recettes. Outre la couverture de ce déficit, la Belgique a également des obligations de dette en cours s’élevant à 28 milliards d’euros, qui doivent être remboursées.
En outre, le gouvernement prévoit des dépenses liées au rachat d’obligations d’État arrivant à échéance et à d’autres engagements financiers. Pour obtenir ces fonds, la Belgique fera principalement appel aux marchés financiers internationaux, tout en offrant également un montant limité d’obligations d’État directement aux investisseurs privés. L’émission d’obligations d’État devrait permettre de lever 51,6 milliards d’euros. Le reste des besoins de financement sera couvert par des instruments financiers alternatifs. Le gouvernement souhaite notamment lever 400 millions d’euros par la vente d’obligations d’État à des investisseurs individuels.
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