Principaux renseignements
- La Belgique a besoin de milliards pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
- Les niveaux d’investissement requis varient en fonction de la mise en œuvre des leviers de suffisance, tels que les politiques visant à réduire la consommation d’énergie.
- Le choix d’un scénario spécifique est une décision sociétale et politique complexe.
Une nouvelle étude du Service fédéral du changement climatique révèle que la Belgique a besoin d’engagements financiers pour 2050. En effet, le rapport, produit en partenariat avec le Comité d’étude des investissements publics, présente différents scénarios pour une transition nette zéro. Parmi les secteurs clés figurent les bâtiments, le transport, l’énergie et l’industrie, qui sont les principaux responsables des émissions de gaz à effet de serre de la Belgique. C’est ce qu’écrite Belga.
Leviers de suffisance
Les niveaux d’investissement varient selon la mise en œuvre des « leviers de suffisance », qui visent à réduire la consommation d’énergie, comme la limitation des nouvelles constructions et l’encouragement du covoiturage. En conséquence, un recours accru à ces leviers réduit directement les besoins d’investissement.
Ainsi, les scénarios prévoyant une expansion limitée des transports publics pourraient entraîner une augmentation de 71 % des investissements liés aux transports. En revanche, ceux qui donnent la priorité aux alternatives aux véhicules privés pourraient en fait entraîner une diminution de 6 % des coûts globaux.
Les investissements peuvent générer des économies
L’étude en Belgique présente une gamme de chiffres d’investissement potentiels, allant de 11 à 25 milliards d’euros par an. Le chiffre le plus élevé représente le scénario le plus pessimiste, dans lequel l’accent n’est pas suffisamment mis sur les leviers de suffisance. À l’inverse, les scénarios faisant largement appel à ces mesures pourraient nécessiter une augmentation annuelle de 11 milliards d’euros.
Il est essentiel de noter que les chercheurs ne considèrent pas ces montants d’investissement comme le seul « coût » de la transition climatique. Ils soulignent que ces investissements généreront des économies substantielles grâce à l’augmentation de l’efficacité énergétique et des sources d’énergie renouvelables. Par conséquent, cela pourrait compenser les dépenses nécessaires dans les scénarios les plus favorables.
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