La Banque du Japon: L’objectif d’inflation est maintenu malgré les inquiétudes liées au changement climatique


Principaux renseignements

  • La Banque du Japon vise à maintenir son objectif d’inflation de 2 pour cent malgré les perturbations potentielles des prix à long terme causées par le changement climatique.
  • La stratégie de transition écologique du Japon affectera les attentes en matière d’inflation, en particulier avec l’introduction d’une taxe sur le carbone et de subventions gouvernementales pour les technologies respectueuses de l’environnement.
  • L’inflation sous-jacente actuelle reste inférieure à l’objectif de 2 pour cent, ce qui permet au Japon de gérer les pressions inflationnistes à court terme.

Selon le gouverneur Kazuo Ueda, la Banque du Japon (BOJ) entend maintenir son objectif d’inflation de 2 pour cent, même face aux perturbations potentielles des prix à long terme causées par le changement climatique.

M. Ueda a souligné que la BOJ observera attentivement la manière dont les conséquences économiques du changement climatique, ainsi que les politiques gouvernementales promouvant une transition verte, pourraient influencer les attentes en matière d’inflation. Tout en s’engageant à maintenir l’objectif de 2 pour cent, M. Ueda a reconnu les préoccupations concernant l’impact potentiel de ces facteurs sur le sentiment d’inflation.

Les implications du changement climatique

Il a souligné que l’introduction anticipée par le Japon d’une taxe sur le carbone à l’avenir pourrait affecter les attentes en matière d’inflation. En outre, les subventions gouvernementales destinées à accélérer la transition verte pourraient entraîner des pressions inflationnistes à court terme. Cependant, Ueda a déclaré que le Japon peut gérer ces forces inflationnistes pendant un certain temps puisque l’inflation sous-jacente actuelle reste inférieure à l’objectif de 2 pour cent.

Stratégie de transition verte du Japon

La stratégie de transition verte du Japon prévoit un soutien fiscal de 20 000 milliards de yens (131 milliards de dollars), soit l’équivalent de 3 pour cent de son PIB, au cours de la prochaine décennie pour les entreprises qui investissent dans des technologies respectueuses de l’environnement. La deuxième phase de cette stratégie prévoit la mise en place d’une tarification du carbone et d’un système complet d’échange de quotas d’émission d’ici à l’exercice 2026, ainsi qu’une surtaxe sur les combustibles fossiles au cours de l’exercice 2028.

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