Principaux renseignements
- Kering prévoit de vendre sa division beauté à L’Oréal pour un montant d’environ 4 milliards de dollars (3,4 milliards d’euros).
- Cette vente vise à réduire l’importante dette de Kering, qui s’élève à 9,5 milliards d’euros, et à remédier à la baisse des ventes de sa marque phare Gucci.
- Cette cession représente un changement stratégique potentiel pour Kering dans un contexte de concurrence accrue sur le marché du luxe.
Luca de Meo, le nouveau PDG de Kering, souhaite alléger la dette importante de l’entreprise et remettre sur les rails le conglomérat français de produits de luxe. L’une des stratégies envisagées consiste à vendre la division cosmétique de Kering. Selon des sources, dont Reuters et The Wall Street Journal, des négociations avancées sont en cours avec le rival L’Oréal pour un accord d’une valeur d’environ 4 milliards de dollars (3,4 milliards d’euros).
Dans le cadre de cette transaction, L’Oréal acquerrait la marque de parfum Creed et obtiendrait les droits de développement de produits cosmétiques pour les marques de mode de Kering, notamment Bottega Veneta, Balenciaga et McQueen. L’annonce pourrait intervenir dès la semaine prochaine. Les deux entreprises ont refusé de commenter l’affaire.
Gucci fait face à un ralentissement
Cette vente potentielle marque une étape cruciale pour de Meo dans ses efforts pour réduire la dette nette de Kering, qui s’élevait à 9,5 milliards d’euros à la fin du mois de juin. La société est également confrontée à la baisse des ventes de sa marque phare, Gucci, en raison d’un ralentissement de la demande de produits de luxe, en particulier en Chine, un marché qui a alimenté la croissance de l’industrie pendant plus d’une décennie.
Dans un paysage de plus en plus concurrentiel pour les maisons de luxe européennes, qui comprennent des géants comme LVMH, Hermès et Chanel, la cession par Kering de sa division beauté pourrait marquer le début d’une transformation stratégique. Ce mois-ci, des représentants du groupe Armani ont contacté L’Oréal après que le défunt créateur ait mentionné la société comme acheteur potentiel d’une participation minoritaire dans la maison de couture Giorgio Armani dans son testament. (uv)
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