Aujourd’hui, c’est le jour de la libération fiscale pour les Belges. Cela signifie qu’aujourd’hui, nous avons gagné juste assez pour payer nos impôts. En théorie, nous travaillons entièrement pour nous-mêmes pour le reste de l’année. Le jour de la libération fiscale tombe cette année un jour plus tard qu’en 2024. C’est ce qui ressort d’une analyse annuelle réalisée par le groupe de réflexion économique Molinari et le cabinet de conseil EY.
Principaux renseignements
- Les travailleurs belges ont travaillé les 197 premiers jours de 2025 pour payer leurs impôts.
- Il n’y a qu’en France que les travailleurs devront travailler encore plus longtemps jusqu’à leur « libération fiscale ».
- La pression fiscale devrait toutefois diminuer dans les années à venir. Le gouvernement fédéral souhaite notamment augmenter la franchise d’impôt.
Clarification : qu’est-ce que la Journée de libération des impôts ?
- C’est le jour de l’année où le montant moyen des impôts et des cotisations sociales est exactement égal au revenu total. Ce jour-là, nous avons « gagné juste assez pour payer tous les impôts ». Tout ce que nous gagnons ensuite est pour nous, pour ainsi dire.
- Il s’agit d’un calcul théorique qui permet de représenter la charge fiscale et sociale qui pèse sur le travailleur moyen. Le jour de la libération fiscale peut donc tomber un jour différent chaque année. L’année dernière, c’était le 15 juillet, ce qui signifie que la charge fiscale a légèrement augmenté cette année.
- Cela s’explique par la légère augmentation de la pression sociale à 54 pour cent et par la nature progressive de l’impôt sur le revenu, selon EY.
Les Belges continuent de payer le plus d’impôts
Dans l’actualité : La Belgique est l’un des derniers pays de l’Union européenne et du Royaume-Uni à célébrer la Journée de libération fiscale.
- « En termes de jours, les Belges ont travaillé les 197 premiers jours de 2025 pour payer leurs impôts jusqu’à leur ‘libération fiscale’ le 16 juillet, comparé à une moyenne de 162 jours travaillés dans l’UE, où le même jour tombe dès le 11 juin », a précisé EY au Het Nieuwsblad.
- Ce n’est pas non plus une coïncidence si nous devons attendre si longtemps le jour de la libération fiscale, car, d’après les analyses, les résidents paient plus d’impôts dans peu d’autres pays qu’en Belgique. Selon Molinari et EY, le taux d’imposition réel d’un travailleur belge moyen est de 54,5 pour cent. Ce taux est considérablement plus élevé que la moyenne européenne de 44,3 pour cent. Il n’y a qu’en France que les citoyens paient encore plus d’impôts.
Mais il y a aussi une lueur d’espoir. Par rapport à il y a plus de dix ans, la charge fiscale a diminué dans notre pays.
- Par rapport à 2013, année où la charge fiscale était la plus élevée depuis 15 ans que cette étude est menée, les Belges célèbrent le « jour de libération fiscale » 20 jours plus tôt et bénéficient de 10 519 euros de pouvoir d’achat en plus », note EY.
Comparaison : à Malte (15 avril), à Chypre (24 avril) et au Royaume-Uni (8 mai), le jour de libération fiscale tombe le plus tôt.
- Et qu’en est-il de nos pays voisins ? Les Luxembourgeois travailleront entièrement pour eux-mêmes à partir du 7 juin, les Néerlandais à partir du 16 juin et les Allemands à partir du 8 juillet. En France, la date de la journée de libération fiscale n’est pas encore connue.
Moins d’impôts dans les années à venir ?
Perspectives : Le gouvernement fédéral veut réduire les impôts des travailleurs belges. D’ici 2029, il vise une moyenne de 100 euros nets de plus par mois.
- La mesure la plus importante est l’augmentation de la franchise d’impôt, qui passera de 10 910 euros aujourd’hui à 14 500 euros en 2029.
- En outre, les partis de l’Arizona vont réduire la contribution spéciale de solidarité (BBSZ). Ils avaient initialement l’intention de la supprimer, mais ont finalement revu cette ambition à la baisse.
- Par ailleurs, les personnes aux revenus les plus faibles bénéficieront d’un nouveau renforcement de la prime fiscale au travail, ce qui leur permettra de disposer d’une épargne nette plus importante. Dans un premier temps, cela représentera 65 euros nets de plus par mois.


