L’UNESCO inscrit la production de saké au patrimoine culturel immatériel du Japon


Principaux renseignements

  • Les traditions japonaises de brassage du saké et de distillation du shochu ont été proposées pour figurer sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.
  • Si cette proposition est acceptée, ces traditions deviendront la 23e inscription du Japon sur cette prestigieuse liste.
  • La recommandation ouvre la voie à une approbation formelle par le comité de l’organisation des Nations Unies en décembre.

Un groupe consultatif de l’UNESCO a proposé d’ajouter les traditions japonaises de brassage du saké et de distillation du shochu à la liste du patrimoine culturel immatériel. Cette recommandation ouvre la voie à une approbation formelle par le comité de l’organisation des Nations unies en décembre, lors d’une session qui se tiendra à Asuncion, au Paraguay. Si elle est approuvée, ces traditions deviendront la 23e inscription du Japon sur cette liste prestigieuse.

Pratiques traditionnelles de brassage du saké

Le brassage traditionnel du saké est un processus ancien impliquant la fermentation du riz et d’autres ingrédients à l’aide de moisissures koji. Cette méthode unique se distingue par des fermentations multiples simultanées se déroulant dans un seul récipient. Le secrétaire général du cabinet japonais, Yoshimasa Hayashi, s’est réjoui de cette recommandation, déclarant qu’elle apportait une grande joie à la nation. Il a également souligné l’engagement du Japon à promouvoir cette industrie en partageant son importance historique et culturelle avec le monde entier.

Réaction et anticipation de l’industrie

Les dirigeants de l’industrie ont accueilli cette évolution avec enthousiasme, anticipant une attention accrue pour les boissons japonaises traditionnelles et leurs méthodes de production. Hideharu Ota, président de Daishichi Sake Brewery Co. dans la préfecture de Fukushima, considère qu’il s’agit d’un honneur pour la production de saké au Japon et espère que cela ravivera l’intérêt mondial pour son saké de renommée internationale. Genuemon Sudo, 55e dirigeant de Sudohonke Co, une brasserie datant de 1141 dans la préfecture d’Ibaraki, considère la recommandation comme une redécouverte de la tradition japonaise. Il espère qu’une attention accrue permettra de préserver cet ancien métier de la disparition.

Nomination du gouvernement et projets futurs

Le gouvernement japonais a officiellement proposé la candidature de la fabrication du saké à la reconnaissance de l’UNESCO en 2022. Parmi les autres inscriptions existantes sur la liste du patrimoine immatériel japonais figurent les arts du spectacle traditionnels tels que le nô et le kabuki, ainsi que le « washoku », la célèbre cuisine japonaise. Le Japon souhaite également que le « shodo », l’art de la calligraphie, soit inscrit sur la liste du patrimoine culturel immatériel en 2026, lors du prochain examen biennal des candidatures par l’UNESCO.

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