Principaux renseignements
- Iveco étudie la possibilité de vendre sa filiale de défense, IDV, pour un montant pouvant atteindre 1,5 milliard d’euros.
- Les acheteurs potentiels comprennent le groupe de défense contrôlé par l’État italien, Leonardo, et le géant britannique de la défense, BAE Systems.
- Des rapports suggèrent que Leonardo pourrait s’associer à Rheinmetall dans le cadre d’une offre pour IDV.
Iveco, constructeur de véhicules utilitaires, étudie la possibilité de vendre sa filiale de défense, IDV (Iveco Defence Vehicles), pour un montant pouvant atteindre 1,5 milliard d’euros. Cette démarche s’inscrit dans le contexte d’une augmentation prévue des dépenses de défense en Europe, ce qui accroît la demande d’équipements militaires.
Séparation ou vente
Le mois dernier, Iveco a annoncé son intention de se séparer d’IDV cette année, dans le but de rationaliser sa structure et d’offrir une plus grande autonomie à ses activités civiles et militaires. Alors qu’une scission pourrait donner lieu à une cotation en bourse séparée, il a été spéculé qu’Iveco pourrait choisir de vendre l’unité purement et simplement.
Les acheteurs potentiels
Parmi les acheteurs potentiels, on trouve le groupe de défense italien Leonardo, contrôlé par l’État, la coentreprise franco-allemande KNDS et le géant britannique de la défense BAE Systems. IDV collabore déjà avec Leonardo sur plusieurs projets, notamment une coentreprise avec l’entreprise allemande Rheinmetall pour des véhicules terrestres de combat.
Des rapports suggèrent que Leonardo pourrait s’associer à Rheinmetall dans le cadre d’une offre pour IDV, tandis qu’Iveco évalue également l’intérêt de sociétés de capital-investissement.
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