Comment Israël repère les ‘loups solitaires’

En Israël, des algorithmes surveillent les publications sur les médias sociaux afin de détecter une activité terroriste imminente. Cette technique a contribué à freiner sensiblement le nombre d’attaques terroristes individuelles de type loup solitaire, écrit The Economist.

En Israël, des algorithmes surveillent les publications sur les médias sociaux afin de détecter une activité terroriste imminente. Cette technique a contribué à freiner sensiblement le nombre d’attaques terroristes individuelles de type loup solitaire, écrit The Economist.

Les services de sécurité israéliens estiment qu’ils ont des leçons à offrir aux pays occidentaux afin de leur permettre de réduire les attaques de loups solitaires et ce, même si les circonstances sont souvent totalement différentes.En effet, les résultats israéliens montrent que la surveillance des flux de communication sur les réseaux sociaux peut être un moyen efficace pour lutte contre le terrorisme. Les diverses plateformes en ligne offrent la possibilité de suivre et tracer les activités de terroristes potentiels.

Algorithmes

« Depuis l’apparition de l’intifada des couteaux à la fin de 2015, il y a eu en Israël des centaines d’attaques au couteau ou à la voiture-bélier contre des Israéliens. Si cette violence a diminué, cela se doit partiellement au fait que les  Forces de défense d’Israël (Israel Defense Forces – IDF) se sont améliorées dans la prévention des attaques », écrit The Economist.Les  Forces de défense d’Israël sont à l’ origine utilisées pour infiltrer de groupes terroristes organisés, mais ont certaines difficultés pour repérer les attaques imminentes d’individus radicalisés ou de petits groupes. Toutefois, elles ont finalement trouvé une solution face à cette menace des loups solitaires en développant un système pour comprendre leurs plans potentiels.A l’heure actuelle, des algorithmes des FDI surveillent les comptes  de réseaux sociaux des jeunes Palestiniens pour repérer les signes d’alerte précoce. Les FDI surveillent également l’activité des parents, des amis, des camarades de classe et des collègues de «martyrs» récents.